L'�ventualit� d'un sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA), en marge du Sommet d'Alger de la Ligue arabe, est exclue. Le ministre d'�tat, ministre des Affaires �trang�res, M. Abdelaziz Belkhadem, l'a affirm� hier, � l'occasion d'un briefing avec la presse nationale. Le chef de la diplomatie alg�rienne n'a pas �cart�, toutefois, des consultations bilat�rales. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Serait-ce, au fait, l'improbabilit� de la participation du chef de l'�tat libyen � ce 17e Sommet de la Ligue arabe qui rend caduque l'�ventualit� d'un sommet de l'UMA ? Pas forc�ment, puisqu'il n'a jamais �t� officiellement question d'un sommet de l'UMA, en marge du rendez-vous d'Alger de la Ligue arabe. De plus, la d�fection de Kadhafi, �voqu�e par-ci par-l�, n'est pas certaine. Du moins, jusqu'� hier, rien d'officiel � propos n'a �t� notifi� au pays h�te, l'Alg�rie, en l'occurrence. Cela �tant, il est esp�r�, cependant, que l'opportunit� d'une retrouvaille � Alger des dirigeants des pays du Maghreb pourrait constituer la matrice pour une perspective d'un sommet de l'UMA. Mais, pour l'heure, ni les uns ni les autres ne focalisent sur cela. Imm�diatement, l'effort est consacr� au Sommet de la Ligue arabe, dont il devra en sortir une m�tamorphose de l'organisation. Ceci m�me si, entre pays arabes, le consensus n'est toujours pas facile � �tablir. Ainsi en est-il de la question de la paix avec Isra�l. Les ministres arabes des Affaires �trang�res, r�unis hier, en pr�lude au Sommet des chefs d'Etat pr�vu les mardi et mercredi prochains, �taient en peine d'un consensus autour du projet de r�solution jordanienne portant reformulation de l'initiative de paix adopt�e en mars 2002 � Beyrouth. Il est vrai que les ministres arabes des Affaires �trang�res ont charg� leur homologue palestinien, Nasser Al- Qidwa, d'�laborer une nouvelle mouture de la proposition, mais il n'est pas acquis qu'il en sortira, au terme, un ent�rinement. La proposition jordanienne a �t� rejet�e cat�goriquement par la Palestine, le Liban et la Syrie. L'Alg�rie n'y a, pour sa part, pas souscrit. D'ailleurs, les ministres arabes des Affaires �trang�res qui poursuivent leur conclave aujourd'hui doivent se prononcer sur la proposition jordanienne reformul�e par Al-Qidwa. Faut rappeler que l'initiative de paix ent�rin�e en 2002 propose une paix global avec l'�tat h�breux, en contrepartie du retrait total des territoires occup�s en 1967. L'�tat h�breux y a oppos� un refus. La proposition jordanienne poursuit d'apporter une lisibilit� dans les termes de l'initiative de paix. Une lisibilit� � m�me d'agr�er et l'�tat h�breux et les pays arabes.