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Pour promouvoir les bonnes pratiques en matière de gestion des finances publiques Lancement du jumelage institutionnel entre l'IGF algérienne et l'IEF espagnol
Le jumelage institutionnel entre l'Inspection générale des finances (IGF) algérienne et son homologue espagnol l'institut d'études fiscales (IEF) du ministère chargé des Finances du royaume d'Espagne, a été lancé officiellement hier au niveau de l'Ecole nationale d'administration (ENA), sous la présidence du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi et en présence des ambassadeurs de l'Union européenne et du royaume d'Espagne. Le jumelage intitulé «Contribuer à l'amélioration de la performance de l'Inspection générale des finances dans une vision de passage au contrôle de gestion et de performance», s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la mise en œuvre de l'Accord d'association (P3A) avec l'Union européenne. «Ce jumelage, qui vient appuyer la politique de réforme engagée par le gouvernement algérien dans le domaine de la modernisation des finances publiques et renforcer les liens d'amitié solides et pérennes entre l'Algérie et l'Union européenne, traduit une volonté de coopérer davantage dans le domaine de l'assistance technique», a indiqué, à cette occasion, le ministre des Finances. Il a également annoncé que l'Algérie «évolue dans une dynamique visant à promouvoir la performance et les bonnes pratiques en matière de gestion des finances publiques à travers une série de réformes d'envergure». Selon lui, l'IGF s'attellera à tirer de cet instrument de coopération «le plus grand profit qui lui permettra d'améliorer ses méthodes et procédures de contrôle en s'appuyant sur les meilleures pratiques et standards internationaux». Le ministre a également mis l'accent sur la nécessité de «redéfinir le rôle de l'IGF dans le système de gouvernance des finances publiques et de rendre effective sa contribution dans la moralisation de la gestion publique et la prévention contre les risques de fraudes et autres pratiques déviantes». Le principal objectif de ce projet, financé à hauteur de 1,4 million d'euros par l'UE et qui se décline en 69 missions d'experts, étalées sur une période de deux années (septembre 2016-septembre 2018) est le renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et professionnelles de l'IGF pour mieux répondre aux impératifs de la performance publique. A travers des interventions basées sur les principaux risques pour les finances publiques ; le renforcement de ses capacités institutionnelles et techniques sur le plan du contrôle des organismes publics y compris les entreprises publiques (EPE), les banques, les compagnies d'assurances, etc. mais aussi par l'amélioration de sa capacité d'évaluation et de contrôle de la réalisation des grands projets et la maîtrise de la démarche et la méthodologie d'évaluation des politiques publiques.