Dans la catégorie long métrage du 25e Fespaco, Le puits de Lotfi Bouchouchi et Les tourmentes de Sid-Ali Fettar seront en lice pour l'Etalon d'or du Yennenga, avec 18 autres films représentant 14 pays d'Afrique. Le court métrage de fiction, Le voyage de Keltoum, d'Anis Djaâd prendra part à la compétition officielle du 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), prévu du 25 février au 4 mars 2017 et dont la Côte d'Ivoire est l'invité d'honneur. Sorti en 2016, Le voyage de Keltoum est la troisième œuvre du réalisateur algérien après Passage à niveau sorti en 2014, doublement primé au Festival du court métrage maghrébin à Oujda au Maroc et Le hublot (2012), primé aux Journées cinématographiques d'Alger. Dans son nouveau film, Djaâd aborde de manière originale le retour aux sources des immigrés, à travers l'histoire de Keltoum qui se retrouve obligée, malgré de grandes difficultés financières, de réaliser les vœux de sa sœur mourante de retourner sur des lieux, dans son pays d'origine, qu'elle considère comme sacrés. Cette promesse confronte Keltoum à sa propre misère sociale et à sa famille qui lui reproche sa modeste condition. Malgré tout, elle se considère dans l'obligation de réaliser les dernières volontés de sa sœur. Anis Djaâd est l'auteur de plusieurs scénarios, notamment ceux des films Les assoiffés, H3O ou Au bout du tunnel. Il a été, en outre, assistant réalisateur sur le tournage de França ya França de Djamel Beloued. Dans la catégorie long métrage du 25e Fespaco, Le puits de Lotfi Bouchouchi et Les tourmentes de Sid-Ali Fettar seront en lice pour l'Etalon d'or du Yennenga, avec 18 autres films représentant 14 pays d'Afrique. Les longs métrages Fadhma n'Soumer de Belkacem Hadjaj (Etalon d'argent du Yennenga), J'ai 50 ans de Djamel Azizi, 10 949 femmes de Nassima Guessoum et Dernier recours de Mahi Bena avaient représenté l'Algérie au 24e Fespaco en 2015. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est un des plus grands festivals de cinéma africain. Il se déroule tous les deux ans à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, surnommée «Ouagawood», le temps du Festival.