Le deuxième Festival culturel maghrébin du cinéma (FCMC), prévu à Alger du 4 au 11 juin, verra la projection de dix-huit œuvres en avant-premières au Maghreb sur les trente-huit en compétition officielle dans les trois catégories du Festival, selon le programme dévoilé par les organisateurs. Les films algériens Les terrasses de Merzak Allouache et La preuve de Amor Hakkar seront projetés pour la première fois à la salle El-Mouggar dans le cadre de la compétition des longs-métrages de fiction qui compte au total onze œuvres de Tunisie et du Maroc (en plus des films algériens) avec également d'autres avant-premières. La Libye et la Mauritanie seront représentées pour la première fois en compétition parmi les dix-sept courts métrages de fiction, autre catégorie du Festival avec celle des films documentaires, comptant dix œuvres maghrébines récentes dont Khadda, le signe et l'olivier, de Djaoudet Guessouma, consacré à la vie du grand peintre algérien. Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction sera présidé par le cinéaste algérien Ahmed Rachedi, alors que la présidence de jury court-métrages et documentaires a été confiée respectivement à l'acteur Hassan Kechache et au réalisateur Saïd Oulmi. Des débats avec les réalisateurs en compétition qui devraient tous être présents à l'exception de la Tunisienne Kaouther Ben Hania et du Marocain Hichem Lasri sont également prévus au lendemain des projections à la cinémathèque d'Alger, a indiqué le chargé de la programmation du Festival, Nabil Hadji. Un «Panorama des films algériens» sera, par ailleurs, organisé en marge de la compétition à la cinémathèque d'Alger et dans un «ciné-bus» au niveau de la Grande Poste, en plus de deux rencontres consacrées à «L'image du cinéma maghrébin en France et en Europe» et aux «Tendances actuelles dans l'écriture du scénario au Maghreb», qui seront animées par des universitaires. Tenu pour la première fois en novembre 2013, le FCMC a pour objectif de «faire connaître au grand public les productions cinématographiques maghrébines récentes» et de «promouvoir le rapprochement entre les créateurs issus de la sous-région», selon ses organisateurs. La compétition officielle est sanctionnée par le «Amayas d'or» (Guépard d'or) décerné pour les catégories longs et courts métrages de fiction et du Grand Prix pour la catégorie documentaire, en plus des Prix du meilleur scénario, de la meilleure interprétation (masculine et féminine), pour les longs métrages et du Prix spécial du jury, décerné dans les trois catégories du Festival.