Par Arris Touffan Drapeaux en berne, un an de deuil national et tutti quanti ? La raclée que nous a infligée la Tunisie sur un stade de foot prend l'allure d'une atteinte à la dignité. Calmos, yal khaoua, ce n'est que du foot. Un jour tu perds, l'autre tu gagnes. Et comme dirait l'autre, comment veux-tu que dans un pays où à peu près rien ne va, le foot tire son épingle du jeu ? On a beau appeler en renfort des bi-nationaux qu'on fustige, par ailleurs, mettre le fric dans cette machine infernale, elle reste une machine à perdre. Pourquoi ? C'est la grande question. Faut bien la poser, c'est tout. Autrement dit, faut aller droit au but. A. T.