Par Arris Touffan J'ai lu le message du 5 Juillet. Paroles : Abdelaziz Boutelika. Musique : Bouteflika Abdelaziz. Malgré le Ramadhan caniculaire, la pleine lune, le soleil de guingois, la mauvaise humeur, la mauvaise foi, la soif et la faim, et la souffrance, et tout ça, et le reste, je suis allé jusqu'au bout de la dernière syllabe du dernier mot. Ouallah que c'est vrai. J'ai épluché le laïus à la virgule près, comme dirait l'autre, et je me suis dit que si on peut écrire encore comme ça, c'est que, en effet, il y a de l'alacrité dans l'air. Il y a même de l'humour... Implicite. Par accident, comme qui dirait. Quand le Président reconnaît que l'Algérie est touchée par la corruption, on s'aperçoit qu'on bascule soudain dans la modernité définie, on le sait, par l'usage de l'euphémisme dans la parole publique. On a envie de sourire ! Humour innocent. De la corruption, en Algérie ? Allons ! Abaden, jamais, never... Pas même ce chouia de corruption qui permet aux services de sécurité de rester vigilants.... C'est le paradis de l'intégrité et de l'intérêt patriotique, l'Algérie. Faut le savoir peut-être ! A. T.