Par Arris Touffan La guéguerre autour de l'ouverture de l'espace aérien au privé permet d'affûter les arguments. Ainsi la passe d'armes à fleurets mouchetés et anonymes entre Ali Haddad et Louisa Hanoune est déjà un début intéressant. Pas mal pour un vol. Pardon : un envol ! Quels arguments sont échangés ? Eh bien avec le monopole, tu as les privilégiés du système et les pistonnés du fric qui passent en premier. Avec l'ouverture, c'est l'inverse, c'est-à-dire ce sont les pistonnés du fric et les privilégiés du système qui passent en premier. Franchement, au point où on en est, y a pas grand-chose à perdre. Entre un étatisme conservateur et propice à la vérole et un libéralisme qui ne se nourrit que des défauts de l'étatisme, nous voilà bien vernis. Ce sont à peu près les mêmes qu'on retrouve dans un système et dans l'autre, y a que le fric qui ne va pas dans la même cagnotte. Et encore. Apparemment ! A. T.