La longue trêve hivernale n'a rien résolu au sein du club kabyle. L'équipe de Sofiane Hidoussi, qui reprenait le chemin de la compétition, jeudi passé face à l'USMH, a dû concéder une nouvelle défaite, la sixième en seize rencontres. S'il est honnête de mettre en exergue la volonté de la formation banlieusarde à ne pas lâcher les points du match face aux Canaris, eux qui avaient terrassé le leader mouloudéen dans le derby algérois, il faudrait tout aussi reconnaitre que le club de Moh-Chérif Hannachi n'a rien entrepris pour déranger les plans de Charef et de ses poulains. Une rencontre que les kabyles ont amorcé cette confrontation la peur au ventre, en témoigne cette faute de main d'un défenseur de la JSK sanctionnée par un penalty que Dahar, le centre-avant de Sem-Sem, n'eut aucune peine à transformer (13'). Depuis lors, les camarades d'Asselah tentèrent de sortir de leur coquille en allant à l'assaut des bois de Zeghba. Imperturbables, le portier harrachi et ses lieutenants de la défense ont tout repoussé jusqu'à cette fatidique 94' quand un centre au cordeau de Redouani sera repoussé de la main par Djeghbala. Une faute que M. Achouri sanctionnera par un penalty que la nouvelle recrue kabyle, Benaldjia, ne pourra conclure face à un Zeghba en état de grâce. Un ratage qui a fait sortir le coach tunisien des Kabyles de ses gonds. «Même si Benaldjia avait marqué, je l'aurais sanctionné car il n'est pas le tireur. Si Boulaouidet avait refusé de le faire, j'aurais compris mais il avait envie de le faire», dira-t-il, en fin de rencontre, devant le parterre de journalistes. Un Hidoussi qui reconnaitra les «progrès» accomplis par ses joueurs sur le plan physique assurant, ensuite, que son équipe «pouvait être meilleure». Désormais, Hidoussi, plus que jamais sur un siège éjectable, devra remobiliser les siens pour la réception de l'ES Sétif. Une explication qui, en cas d'accroc, devrait sceller le sort de l'ancien driver de la JS Kairouan recruté par Hannachi fin octobre dernier.