Trois œuvres cinématographiques algériennes sont programmées en compétition au 6e Festival du film africain de Louxor (Egypte), prévu du 16 au 22 mars prochain, a-t-on appris auprès des organisateurs. Les courts métrages Le voyage de Keltoum de Anis Djaâd et Kindil Al Bahr de Damien Ounouri ainsi que le long métrage documentaire Tahqiq fel el djenna (Enquête au Paradis), dernière œuvre de Merzak Allouache, seront en lice lors de cette 6e édition. Récemment primée au 30e Festival international des programmes audiovisuels (Fipa) de Biarritz (France), Tahqiq fel djenna, une production franco-algérienne, explore le phénomène de l'extrémisme religieux à travers l'histoire d'un groupe de journalistes qui mènent une enquête sur ce fléau étranger à la société algérienne. Tahqiq fel djenna est programmé dans la section Films de libérations avec des œuvres comme Nasser's Republic de l'Américain Michal Goldman, Mali Blues de l'Allemand Lutz Gregor ou encore La révolution ne peut être télévisée de la Sénégalaise Rama Thiaw. Dans la catégorie court métrage, Le voyage de Keltoum, dernière œuvre de Anis Djâad, et Kindil Al Bahr de Damien Ounouri seront en lice avec Maux d'elles de Firoza Zahir Houssen (Madagascar), Marabout d'Alassane Sy (Sénégal), Kaleidoscope de Martin Githinji (Kenya) ou encore Agora de Abdallah Yahya (Tunisie). Outre le Festival de Louxor, Le voyage de Keltoum est en compétition à la même période au 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) au Burkina Faso, aux Festivals du cinéma africain, d'Asie et d'Amérique latine de Milan (Italie), et au Festival international du court métrage de Taroudant (Maroc). La compétition de la section long métrage de fiction compte, quant à elle, onze œuvres en lice pour le grand prix. Fondé par l'auteur égyptien Sayed Fouad en 2012, le Festival africain du film de Louxor vise à décentraliser les manifestations culturelles en Egypte et à soutenir le cinéma africain en encourageant la coopération et la coproduction, selon ses promoteurs. En 2015, le documentaire Fi Rassi rond-point (dans ma tête un rond-point) de Hassan Ferhani avait remporté le prix du «Meilleur accomplissement artistique», un des trois prix de la catégorie, alors que Rêveries de l'acteur solitaire de Hamid Benamra avait reçu une mention spéciale du jury du même festival.