Un vaste mouvement de solidarité s'est formé autour d'un jeune père d'une fillette de deux ans, Samir Torchiat, souffrant d'une cirrhose du foie et dont la survie dépend d'une greffe urgente et coûteuse à faire à l'étranger. Une greffe urgente coûtant 100 000 euros que ne peut, malheureusement, pas prendre en charge sa famille. Dans un élan de solidarité d'une très grande ampleur, des jeunes de son village Iguer-Amar, ainsi que ceux de sa commune Tinebdar et toute la région de Sidi Aïch s'activent, depuis près d'une semaine, à collecter les fonds nécessaires pour permettre à Samir de se faire opérer dans un hôpital en Turquie et reprendre une vie normale. «Le traitement de sa maladie n'est pas assuré par les hôpitaux localement en Algérie. Cette greffe dans un hôpital étranger est la seule chance pour sauver ce père de famille alors que la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) refuse de prendre en charge ce cas», expliquent des jeunes bénévoles dans un appel pour venir en aide à Samir. La collecte de dons est observée au niveau de plusieurs points routiers, des marchés à travers la wilaya ainsi que dans les wilayas limitrophes où des bénévoles sont mobilisés pour récolter les fonds. Certains jeunes bénévoles ont été interpellés par la police au du chef-lieu de wilaya de Béjaïa qui leur a exigé des autorisations administratives pour cette collecte. Pour la même bonne cause, une autre collecte de fonds est aussi lancée sur les réseaux sociaux par des jeunes de la région installés en France qui se sont mobilisés sur le terrain dans la capitale française pour venir en aide au malade. Dans la journée de samedi, près d'un milliard de centimes, soit déjà la moitié de la somme demandée pour la greffe, a été récoltée, a-t-on appris auprès des jeunes bénévoles qui ne comptent surtout pas baisser les bras avant de récolter la totalité des fonds pour sauver la vie de ce père de famille.