MOSTAGANEM Rush sur le resto de la «Rahma» du CRA Comme à l'accoutumée, un important programme de solidarité est mis en place par le Croissant-Rouge algérien (CRA) de Mostaganem à l'occasion du mois sacré du Ramadhan. Cette année, près de 30 bénévoles se sont portés volontaires pour réussir cette action de solidarité de la «Meidat el fitr». «Notre but pour le mois sacré du Ramadhan, dira le docteur Khalifa président du CRA, est d'atteindre le chiffre de 200 repas quotidiens qui seront servis au niveau de la salle de restauration qui a été rénovée en cette circonstance. Pour les premiers jours du Ramadhan, le nombre a sensiblement diminué par rapport aux années précédentes. Nous avons assuré pas moins de 120 à 140 repas mais à partir du cinquième jour du Ramadhan, la cadence a augmenté par une demande plus forte». Il faut noter que le CRA ne dispose pas de budget et c'est grâce à des dons de donateurs et aux efforts consentis par la commission de solidarité de wilaya que le resto fonctionne dans de bonnes conditions. Lors de notre visite le lundi dernier, tout juste avant l'appel du muezzin appelant à la prière du Maghreb, le resto était bondé de monde, y compris la salle réservée aux familles. Les convives sont des personnes âgées, des chômeurs célibataires, des routiers, des SDF, des familles toute entière dans le besoin, des ouvriers qui habitent en dehors de la ville, des étudiants africains, des passagers et des Syriens qui attendent devant la porte à partir de 18 heures. Pourtant, il y a quelques années, certains étaient fiers et ne franchissaient pas les portes de ces restos du cœur mais par les retombées du marasme économique, ils n'ont plus de choix, ils viennent ici pour se restaurer. Autre particularité le jour de notre visite, le cuisinier a mitonné un menu étudié composé d'une soupe (harira), d'un hors-d'œuvre varié, de la viande rôtie suivie d'un accompagnement de frites et d'haricots verts et comme dessert : pastèques, dattes, chamia le tout complémenté par des boissons d'eau minérale, des jus et café. Rien de tel que ce repas abondant et copieux. Sur ce, on leur souhaite bon appétit. A. B. Aïn-témouchent : Solidarité avec une lycéenne Sara s'envolera le 27 juillet vers la Thaïlande Une lycéenne au nom de Sara, agée à peine de 17 ans s'envolera le 22 juillet vers la Thaïlande pour subir un traitement de sa pathologie d'atrophie du nerf optique. C'est en substance ce qu'a déclaré M. Sellak Habib, président de la Fédération des associations des parents d'élèves de la wilaya d'ain Témouchent. «Toutes les formalités administratives, techniques et médicales sont achevées pour que la jeune B. Sara s'envole le 22 juillet prochain vers la Thaïlande pour subir une intervention chirurgicale. Une prise en charge totale lui a été consacrée grâce à l'élan de solidarité baptisé «Sara Tadamoun» auquel les bienfaiteurs de Aïn-Témouchent y ont répondu favorablement. Le président de l'association des parents d'élèves de la wilaya ajoute que cette lycéenne sera accompagnée par son père qui est également pris en charge et un membre de l'association des parents d'élèves, et un volontaire qui se prend en charge avec ses propres moyens. Cette lycéenne est issue d'une famille démunie, elle fréquente la classe de 2e année secondaire du lycée Maliha Hamidou, elle a des chances de retrouver sa vue, selon les avis médicaux. Au sujet du choix de l'hôpital en Thaïlande, il a indiqué que la Fédération a contacté l'institut de biotechnologie qui lui a proposé cet hôpital.Elle retournera le 22 août prochain. Au sujet de ce premier élan de solidarité pour une élève au niveau de la wilaya d'Aïn-Témouchent, le président de cette Fédération remercie en premier lieu le chef de l'exécutif de la wilaya d'Aïn-Témouchent à avoir donné son aval pour l'organisation de cet élan qui a permis de collecter suffisamment d'argent, ainsi que l'ensemble des bienfaiteurs et les membres de la Fédération. S. B. Sidi Bel-Abbès (Sfisef) 6 500 DA pour chacune des 1 427 familles nécessiteuses La daïra de Sfisef, dans un élan de solidarité au cours de ce mois de ramadhan, s'est mobilisée pour soulager 2 950 familles nécessiteuses recensées dans ses 4 communes. En ce qui concerne le chef-lieu, le couffin du Ramadhan n'était pas d'actualité, mais quelques 1427 familles se sont rapprochées de la recette communale pour empocher 6 500 DA montant de l'aide pour chacune d'elle puisé dans les caisses du budget communal. Quant au reste des familles recensées à travers les 3 autres communes de la daïra, elles ont reçu soit un couffin de denrées alimentaires de première nécessité, soit une enveloppe provenant, des dons concédés par le comité de la wilaya de solidarité, le budget communal et les bienfaiteurs. Dans la commune de Aïn Aden, un bienfaiteur a fait don de 300 couffins remplis de denrées alimentaires d'une valeur estimée entre 3 500 et 4 500 DA. L'opération de solidarité se poursuit toujours dans le but de permettre aux familles démunies d'alléger leurs contraintes financières au cours de ce mois en toute discrétion puisque le restaurant n'a pas été ouvert cette année. A. M. Tlemcen 3 500 couffins distribués à Aïn Youcef, Remchi et à Marsat Ben M'hidi Les services sociaux ont recensé plus de 7 000 démunis dans les localités de Remchi, Aïn Youcef et Marsat Ben M'hidi qui vont bénéficier du couffin du Ramadhan, dans le cadre de la solidarité et de soutien avec les couches sociales défavorisées. Cette campagne d'aide a débuté dès le deuxième jour du Ramadhan, dans la ville de Remchi et concerne 1 200 personnes. Dans la commune de Aïn Yousef, le nombre de démunis est en hausse par rapport à l'an dernier ; il est de 800 personnes pour cette année. Quant à la localité frontalière de Marsat Ben M'hidi, plus de 1 000 personnes ont bénéficié de cet acte de solidarité. Pour le financement de ce couffin dans la daïra de Remchi, une enveloppe de 800 millions de centimes a été débloquée pour 311 couffins, pour Aïn youcef, ce sont 600 millions de centimes qui ont été dégagés ainsi que 600 couffins. Rappelons que cette campagne de solidarité a été menée conjointement avec les communes concernées et la société civile ainsi que les comités de quartier et ce, pour plus de transparence. Les responsables se félicitent du bon déroulement de cette opération en attendant la deuxième tranche qui aura lieu avant la fin du mois de Ramadhan. Zoubida Aboura BRÈVES DE TIARET Un jeune s'immole après une dispute familiale Un jeune, âgé de 20 ans, s'est immolé avant-hier par le feu peu avant la rupture du jeûne au quartier Sonatiba, dans la partie sud de la ville de Tiaret. Selon les premières informations, une dispute familiale serait à l'origine de l'acte de désespoir du jeune qui s'est aspergé d'essence et a mis le feu à son corps. Evacué dans un état grave aux UMC de l'hôpital Youssef-Damerdji pour brûlure du troisième degré, il a été transféré à l'hôpital de Douéra à Alger. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes réelles de cet acte. Resto de solidarité cherche bienfaiteurs à Medrissa Le restaurant du cœur ouvert à Medrissa à l'occasion du mois sacré de Ramadhan attend toujours la participation des bienfaiteurs dont le nombre demeure très réduit pour satisfaire la demande grandissante des démunis et d'autres passagers se dirigeant vers le Sud. Quelque cent repas chauds sont servis quotidiennement ou emportés grâce à la contribution de la commune et du Croissant-Rouge algérien. Ce quota pourrait être revu à la hausse si toutefois les particuliers arrivent à s'impliquer dans cet élan de solidarité destiné aux familles dans le besoin. Dans le même sillage, pas moins de 1 000 kits alimentaires ont été distribués aux pauvres et aux nécessiteux de cette commune. Chahra, une dame au service des démunis Comme à chaque mois sacré de Ramadhan à Medrissa, dans la wilaya de Tiaret, Mme Berrabah Chahra n'hésite pas un seul instant à se consacrer aux démunis de sa région incarnant ainsi le vrai sens du bénévolat et de l'humanitaire. Son amour pour les pauvres fait d'elle une femme remarquable. Enseignante de son état, Chahra est partout quand il s'agit de venir en aide aux nécessiteux. Du premier jusqu'au 27e jour, elle se débrouille comme elle peut pour être à la hauteur de sa tâche aussi louable que caritative. Mieux encore, il lui arrive régulièrement de faire du porte-à-porte pour s'assurer que les familles sans ressources ne manquent de rien en ce mois de piété du moins de l'essentiel de la nourriture, comme l'attestent si bien les témoignages des autorités locales et des riverains. Bref, de par son dévouement, sa spontanéité et sa disponibilité, Chahra reste un modèle de femme à suivre tant que son geste illustre la noblesse dans toute sa grandeur...