La session du secrétariat général de l'Union générale des hommes de lettres et écrivains arabes a débuté à la Bibliothèque nationale à Alger, sans dévoiler les grandes lignes et thèmes des réunions retenus. Dans son allocution, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a appelé à «accepter l'autre à travers la culture», estimant que l'«écrivain ne produit pas une position mais une connaissance à caractère spécifique étroitement liée à la liberté». Il a reconnu que l'Union générale des hommes de lettres et écrivains arabes a fait face à de grands enjeux au moment où il en assurait la présidence, faisant allusion aux difficultés qu'elle a rencontrées pour placer «la culture au-dessus de la politique». Le président de l'Union des écrivains algériens, Youssef Chagra, a indiqué que cette session sera marquée par l'adhésion de l'Union des écrivains saoudiens après vote sans évoquer les points à l'ordre du jour de la réunion du secrétariat général. Il a précisé dans son allocution que l'Union des écrivains algériens inaugurera son nouveau siège et l'activité marquant l'évènement sera consacrée au romancier Rachid Boudjedra. D'autre part, le prix d'Al Qods a été décerné au poète koweïtien, Khalifa Al Wakiane, remis à son représentant qui a déclaré que la valeur du prix sera offerte en don au Croissant- Rouge palestinien. Le poète palestinien Souleimane Daghche a reçu quant à lui, le prix arabe de 1984 pour son activité poétique et littéraire dédiée à la résistance arabe de l'intérieur». Leith Chebilat s'est vu décerner le bouclier de l'Union générale des hommes de lettres et écrivains arabes. Par ailleurs, une autre conférence intitulée «Evolution de la résistance dan la littérature arabe contemporaine» se tiendra en parallèle de la session «Moufdi-Zakaria». Les travaux de la session et de la conférence se poursuivaient hier à la Bibliothèque nationale.