Cette affection largement répandue dans notre pays, hautement contagieuse, a pris des proportions inquiétantes d'où l'appréhension des professionnels de la santé. Cette maladie transmissible, très connue au niveau du secteur de la santé de Souk Ahras, prévalait à l'état endémique au niveau de certains foyers identifiés dans la wilaya, une enquête minutieuse menée par nos soins au niveau des hôpitaux du chef-lieu de la wilaya avec des chiffres à l'appui, durant l'année 2016, plus de 100 tests positifs ont été signalés concernant l'hépatite C. De même trois paramédicaux exerçant dans différents services sont touchés par cette maladie, le plus grave il y a même des insuffisants rénaux qui sont atteints par cette pathologie. Il est connu pour les professionnels de la santé que le taux de prévalence de cette maladie est élevé pour les dialysés, surtout qu'ils sont polytransfusés, pourtant le sang transfusé est contrôlé dans le laboratoire. Les moyens techniques de transfusion stérilisés et les consommables neufs sont à usage unique, devant cette problématique où l'hépatite C sévit toujours et à tendance à croître d'une manière inquiétante. Un médecin spécialiste en maladies infectieuses a été interviewé par nos soins sur la prophylaxie à mettre en exergue pour limiter l'avancée de l'hépatite C, le médecin nous a donné les explications suivantes : «Concernant la prévention, les chirurgiens dentistes et les gastro-entérologues doivent faire attention à la bonne stérilisation de leurs matériels, le gastro-entérologue doit utiliser deux fibroscopes pour une meilleure hygiène, les paramédicaux doivent travailler avec des gants, au niveau des hôpitaux où la quasi-totalité des autoclaves sont défectueux et les responsables font comme s'ils étaient fonctionnels, doivent les changer car on badine pas avec la santé du malade. Une lapalissade.