A quelques heures de l'AG élective, le candidat unique à la présidence de la Fédération algérienne d'athlétisme, en l'occurrence Dib Abdelhakim, nous a livré ses impressions. Le Soir d'Algérie : Quel motif vous a poussé à vous porter candidat à la présidence de la FAA ? Dib Abdelhakim : Vous savez, de nature je suis un battant et je n'abandonne jamais le bateau sur lequel je me trouve quelle que soit la situation. Il est vrai qu'elle n'est pas reluisante pour notre chère discipline, mais je n'abdique pas pour peu que la «mer» se calme et que l'équipage retrouve sa sérénité. C'est dans ce sens que je me suis porté candidat. Je veux être rassembleur et l'athlétisme en a bien besoin, j'avoue qu'à l'heure actuelle, je ne vois pas de rivaux dans ma famille de l'athlétisme. J'ai un programme et inchallah il servira pour le mieux l'athlétisme. Vous êtes candidat unique, est-ce que cela vous sert ? Je n'ai pas fait ce choix, il y a des textes, il y a un ministère qui est garant de cette règlementation et aussi, je respecte la décision des autres candidats qui se sont retirés. Je ne suis pas là pour discuter des résultats d'une procédure élective. Tout ce que je peux vous dire, c'est que en tant que candidat unique ou avec d'autres candidats en lice, je serais resté sur ma position, celle de me lancer dans la course à la présidentielle de la FAA et ceci sans aucun problème. J'ajouterai que je suis candidat de mon programme qui est basé sur le développement de l'athlétisme algérien, d'autant plus que j'étais durant deux mandats président d'une ligue, vivant un marasme au niveau de la masse sportive. J'étais également vice-président de la FAA, ce qui m'a donné l'occasion de voir de plus près les désagréments qui gangrnent notre discipline. Il ne faut pas oublier que je suis conseiller en sport. On parle de cumul en ce qui vous concerne... Ceux qui parlent de cumul en ce qui me concerne ne peuvent être que des détracteurs ou des novices dans la réglementation. Conformément au décret relatif au cumul, je ne suis pas du tout concerné, puisque même en tant que cadre du secteur, je n'ai aucun pouvoir de décision comme le stipule le décret. J'ai le droit d'être candidat au poste de président de la FAA.