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Après Yacine Brahimi, le capitaine des Verts Aïssa Mandi donne son avis sur le néo-sélectionneur : «En juin, nous allons faire connaissance avec Alcaraz»
Moins d'une semaine après sa première sortie publique, le technicien espagnol Lucas Alcaraz, néo-sélectionneur des Verts, continue de susciter les réactions parmi l'opinion sportive, ici et dans son pays. Alors que les observateurs sont partagés sur les chances de réussite de l'ex-driver des Grenadins, les avis des internationaux algériens évoluant ou ayant évolué par le passé en Liga sont plutôt «favorables». Après Yacine Brahimi, le médian du FC Porto qui a évolué sous la coupe de Lucas Alcaraz quand il émargeait au sein du club andalou, c'est au tour du défenseur du Bétis Séville et capitaine des Verts, Aïssa Mandi, de livrer à la presse espagnole ses points de vue à propos du successeur du Belge Georges Leekens. Pour l'ancien rémois, le nouveau patron de la sélection algérienne est une grande inconnue. «Personnellement, je ne le connais pas et je ne peux par conséquent me prononcer à son sujet. J'ai eu l'occasion de croiser l'équipe qu'il dirigeait (Grenade, ndlr) et ça reste un vague souvenir. Je pense que nous allons faire sa connaissance lorsque nous aurons à le rencontrer en juin prochain pour avoir une idée sur ses plans, son caractère et sa mentalité», affirmera Mandi qui s'est dit «favorisé» par le fait d'évoluer en Espagne. «Je pense que j'ai la chance d'évoluer dans un championnat que cet entraîneur affectionne. J'ai eu aussi à disputer des matchs en Afrique avec la sélection. Celle-ci dispose en son sein de grands joueurs qui évoluent dans les meilleurs championnats européens», assure le défenseur du Bétis. Mandi s'est par ailleurs réjoui de l'intention avouée par Lucas Alcaraz d'apprendre le français car, «hormis moi, Brahimi et Feghouli, les autres ne connaissent pas beaucoup l'espagnol. Nous trois, on va essayer de l'aider pour faciliter son adaptation rapide. Si ça marche, on va avoir une grande équipe d'Algérie sous sa coupe. Le football africain est bien difficile car il y a de grandes sélections et la nôtre fait partie de ce lot de grandes équipes du continent. Nous allons, je l'espère, conserver nos meilleurs atouts et nous tenterons de reprendre nos grands objectifs», estime encore Mandi. Avant lui, Yacine Brahimi s'est longuement exprimé sur l'arrivée de Lucas Alcaraz, entraîneur qui l'a dirigé quand il évoluait à Grenade, en sélection d'Algérie. Pour le stratège de Porto «Alcaraz, c'est quelqu'un d'exigeant. Il insiste beaucoup sur la concentration et la discipline. Il aime donner une bonne sécurité à l'équipe sur le plan défensif, avec du pressing et de l'agressivité pour la récupération rapide du ballon, ce qui peut nous aider en sélection. Sa manière de jouer dépend des joueurs dont il dispose. À Grenade, on défendait beaucoup. Ça s'est bien passé. On a assuré le maintien à deux reprises avec lui, mais il y a une grande différence entre le football espagnol et africain. Grenade et l'EN sont également deux équipes complètement différentes», a fait savoir Brahimi au cours de l'émission «C'est vous l'expert» du site sportif La Gazette du Fennec. Deux avis, donc, qui confortent le choix de la FAF mais qui doivent être suivis d'effet. Le premier contact, en juin prochain, sera primordial dans la relation Alcaraz- joueurs. Un groupe de joueurs qui a souvent eu son mot à dire dans le «fonctionnement» de la sélection et dont la responsabilité est engagée dans la crise que vit l'EN depuis voilà une année, exactement depuis la démission du Français Christian Gourcuff.