Le conseil national du Syndicat national des travailleurs de l'�ducation (SNTE) s'est tenu hier au centre culturel Azzedine-Medjoubi au 1er-Mai. Intervenant lors de l'ouverture du conseil, M. Boudjenah, secr�taire g�n�ral du syndicat, a d�clar� que la priorit� doit �tre donn�e au dialogue continu. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Lors de ce premier conseil national apr�s le congr�s tenu au mois d'ao�t dernier, les repr�sentants du SNTE ont tenu � pr�ciser qu'il n'�tait plus question de la l�gitimit� du syndicat mais plut�t d'avancer dans le travail, notamment concernant la r�forme du syst�me �ducatif. A ce propos, M. Boudjenah a d�clar� que les commissions n'ont pas inclu les travailleurs de l'�ducation, �les hommes de terrain n'ont pas �t� sollicit�s. L'op�ration a �t� effectu�e de fa�on h�tive en d�pit de son importance pour les g�n�rations futures�. Le secr�taire g�n�ral du syndicat lancera �galement un appel au ministre de l'Education pr�cisant qu'il �tait urgent de privil�gier le dialogue continu et non seulement durant les p�riodes de conflits ajoutant qu'il s'agit d'�viter les situations de pourrissement. M. Boudjenah a invit� par ailleurs les intervenants dans le secteur de l'�ducation � adopter le dialogue et � tirer des le�ons des exp�riences pr�c�dentes. �Ceci d'autant que les conditions qui ont suscit� les mouvements de protestation sont toujours d'actualit� et peuvent m�me d�clencher des actions auxquelles participeront tous les syndicats activant dans le secteur. Les travailleurs de l'�ducation vivent une situation de d�tresse sociale. Nous appelons de ce fait � acc�l�rer l'adoption de la loi relative au statut g�n�ral de la Fonction publique ainsi que la loi relative aux travailleurs de l'�ducation. La classification doit �galement �tre revue consid�rant que le secteur de l'�ducation est strat�gique�, a d�clar� M. Boudjenah. Les syndicalistes pr�sents souligneront en outre la reconnaissance de leur syndicat par le minist�re du Travail et de la S�curit� sociale �alors que le minist�re de l'Education continue de faire la sourde oreille et de ne pas r�pondre � nos correspondances et demandes d'audience �, se sont indign�s les pr�sents. La question du si�ge du syndicat a �galement �t� pos�e. Puisque, dira la secr�taire nationale charg�e de la communication, les r�unions se font au gr� de la disponibilit� des locaux. Ceci bien que, selon l'intervenante, le minist�re de l'Education ait reconnu la l�gitimit� du congr�s du mois d'ao�t dernier � travers deux correspondances.