Après un débrayage de quatre jours qui a enregistré un pic de mobilisation de plus de 60%, le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) reprend aujourd'hui le travail. Cela dit, le SNTE, à ne pas confondre avec la FNTE (aile de l'UGTA) ne compte pas mettre fin à la protestation. Le conseil national extraordinaire qui se tiendra la semaine prochaine décidera de la prochaine action à mener. Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du SNTE, a affirmé hier lors d'une conférence de presse qu'il animée avec des cadres de sa formation syndicale que la grève a réussi à atteindre son objectif principal qui est de « casser le silence qui règne depuis la grève des 21 jours ». De son avis, ce qui a, entre autres, aidé la réussite de cette grève de quatre jours est la prise de conscience de la base que le débrayage de trois semaines de novembres dernier n'a pas eu d'acquis considérables. Sur ce point, il a dénombré quelques acquis réalisés grâce au débrayage du syndicat qu'il représente. « Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a déclaré ce matin sur les ondes de la chaine III de la radio nationale qu'il y a nécessité de réviser la valeur du point indiciaire », a déclaré M. Boudjenah. Il ajoute que des échos non encore officialisés rapportent que la retraite dans le secteur de l'éducation sera attribuée, désormais, à partir de trente deux ans d'exercice. « Notre syndicat s'est singularisé avec la revendication de la retraite sans condition d'âge. De plus nous demandons à ce que les deux ans du service militaire soient comptabilisés avec l'expérience », a ajouté le conférencier. Aussi le SNTE revendique le droit à la promotion pour les adjoints de l'éducation dont pas moins de 50 mille ont observé la grève à travers le pays. S'agissant du dossier du régime indemnitaire, la même source estime que « le régime indemnitaire pour les travailleurs de l'éducation ne viendra jamais car il n'y a pas de travail sérieux autour de la question », mettant ainsi en question le travail des commissions mixtes. Ce qui démontre la réussite de la grève selon les dirigeants du syndicat est la mobilisation sur le terrain des directeurs de l'éducation pour tenter de la casser, « une réaction non enregistré durant la grève qui a, pourtant, paralysé le secteur durant une vingtaine de jours », précise le SG du syndicat. Ainsi il affirme que le débrayage mené par six syndicats de l'éducation et lequel selon lui n'a pas eu de résultats était manifesté par un objectif « douteux ». Le SG du SNTE a encore réitéré son intention d' ester en justice pour diffamation l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation(Unpef) qui serait, selon lui, l'émettrice d'un communiqué qui s'attribue « la fausse identité du SNTE ». Ainsi le SNTE se dit prêt à solliciter les institutions syndicales internationales pour dénoncer les entraves rencontrées par l'activité syndicale en Algérie. « C'est une chose que nous n'avons jamais faite, mais si ça persiste nous allons rejoindre la liste de ceux qui critiquent leurs pays ». M. A. Après un débrayage de quatre jours qui a enregistré un pic de mobilisation de plus de 60%, le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) reprend aujourd'hui le travail. Cela dit, le SNTE, à ne pas confondre avec la FNTE (aile de l'UGTA) ne compte pas mettre fin à la protestation. Le conseil national extraordinaire qui se tiendra la semaine prochaine décidera de la prochaine action à mener. Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du SNTE, a affirmé hier lors d'une conférence de presse qu'il animée avec des cadres de sa formation syndicale que la grève a réussi à atteindre son objectif principal qui est de « casser le silence qui règne depuis la grève des 21 jours ». De son avis, ce qui a, entre autres, aidé la réussite de cette grève de quatre jours est la prise de conscience de la base que le débrayage de trois semaines de novembres dernier n'a pas eu d'acquis considérables. Sur ce point, il a dénombré quelques acquis réalisés grâce au débrayage du syndicat qu'il représente. « Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a déclaré ce matin sur les ondes de la chaine III de la radio nationale qu'il y a nécessité de réviser la valeur du point indiciaire », a déclaré M. Boudjenah. Il ajoute que des échos non encore officialisés rapportent que la retraite dans le secteur de l'éducation sera attribuée, désormais, à partir de trente deux ans d'exercice. « Notre syndicat s'est singularisé avec la revendication de la retraite sans condition d'âge. De plus nous demandons à ce que les deux ans du service militaire soient comptabilisés avec l'expérience », a ajouté le conférencier. Aussi le SNTE revendique le droit à la promotion pour les adjoints de l'éducation dont pas moins de 50 mille ont observé la grève à travers le pays. S'agissant du dossier du régime indemnitaire, la même source estime que « le régime indemnitaire pour les travailleurs de l'éducation ne viendra jamais car il n'y a pas de travail sérieux autour de la question », mettant ainsi en question le travail des commissions mixtes. Ce qui démontre la réussite de la grève selon les dirigeants du syndicat est la mobilisation sur le terrain des directeurs de l'éducation pour tenter de la casser, « une réaction non enregistré durant la grève qui a, pourtant, paralysé le secteur durant une vingtaine de jours », précise le SG du syndicat. Ainsi il affirme que le débrayage mené par six syndicats de l'éducation et lequel selon lui n'a pas eu de résultats était manifesté par un objectif « douteux ». Le SG du SNTE a encore réitéré son intention d' ester en justice pour diffamation l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation(Unpef) qui serait, selon lui, l'émettrice d'un communiqué qui s'attribue « la fausse identité du SNTE ». Ainsi le SNTE se dit prêt à solliciter les institutions syndicales internationales pour dénoncer les entraves rencontrées par l'activité syndicale en Algérie. « C'est une chose que nous n'avons jamais faite, mais si ça persiste nous allons rejoindre la liste de ceux qui critiquent leurs pays ». M. A.