Stade Habib-Bouakeul, temps beau, affluence moyenne, terrain praticable, arbitrage de Mohamed Kamel Ghicha, assist� de Ahmed El Korchi et Hamed Abou El Ala (Egypte) - Commissaire au match : Nasri (Maroc). Buts : Benzerga (21'), Daoud Sofiane (45'+1'), F�lix L�l� (83') Bamboutos FC Averts. : Amhis (23') MCO, Egbo Egbo Bechem (71') MCO:Ouamane, Hamidi, Bendida, Ouasti, Amhis, Zidane, Benzerga, Kechamli, Serradj (Zerrouki, 68'), Daoud. S, Berradja (Bermati, 84'). - Entr. : Medjadj Bamboutos FC : Eric Kwekeu, Egbo Egbo Bechem, Ernest Backenga (Denis Chia, 52'), Phil�mon Essosso (Mohamadou Kankani, 87') , Rapha�l Makon, Francis Ambadiang (Innocent Moffo, 81'), Jean Soppo Ekobe, Alain Gwompo, Marie Christian Bodiong, Emmanuel Fonyuy, F�lix L�l� . - Entr. : Etienne Sockeng Le football national accumule les contre- performances sur la sc�ne internationale. Apr�s les "insuffisances" affich�es par la s�lection nationale durant les �liminatoires de la CAN et du Mondial 2006, et leurs cons�quences pour le moment incalculables, c'est au tour de notre repr�sentation dans les comp�titions inter-clubs de prendre un coup. L'�limination pr�coce de la JS Kabylie d�s l'amorce de sa premi�re aventure en Champions League africaine semble avoir fait des �mules. Et pour cause, � l'abordage de ces 8es de finale des deux comp�titions initi�es par la conf�d�ration africaine, le football alg�rien donne l'impression de ne pas vouloir aller plus loin. En tout cas la d�faite de l'USM Alger vendredi dernier n'avait rien d'un accident de parcours. Le Ahly d'Egypte �tant � cette p�riode de la saison une �quipe assez rod�e pour se faire surprendre par un adversaire alg�rien, certes, amoindri mais pas aussi aff�t� pour soutenir la comparaison. Hier, dans un stade Habib- Bouakeul � moiti� vide, les gars d'El-Hamri passaient pour accomplir une belle petite balade de sant�. Non pas que l'adversaire camerounais propos� ne p�se rien sur le continent, mais surtout en raison d'un certain nombre de param�tres d�favorables aux "Mangwa Boys" notamment cette pelouse synth�tique que les hommes d'Etienne Sockeng n'ont jamais foul�e par le pass�. Contrairement aux Egyptiens, qui se sont montr�s bien plus en jambes sur une telle surface de jeu, les Camerounais n'avaient aucun �quilibre sur le tartan du vieux temple de M'Dina Djedida. Et cela s'est v�rifi� d�s l'amorce du match qui verra la formation de Nadjib Medjadj mettre sous pression un vis-�-vis d�sempar�. Certes, l'ouverture du score interviendra au bout d'une vingtaine de minutes mais la mani�re employ�e par la troupe de Medjadj laissait � d�sirer tant Daoud S. et compagnie s'ent�taient � passer le rideau d�fensif camerounais par de longues balles en profondeur qui faisaient le bonheur de Kwekeu et sa d�fense. La r�alisation de Benzerga fut un cadeau que le portier de Bamboutos a bien "emball�". La suite du premier half d�montrera l'inaptitude des Hamraoua � consacrer une domination assez apparente mais brouillonne. Aussi, le but de l'international du MCO, Daoud S., alors qu'on jouait le temps additionnel, t�moignait parfaitement de cette l�thargie criante des avants oranais dans la zone de v�rit�. Daoud usa de toute son intelligence pour offrir une r�alisation qui semblait avoir d�finitivement d�mont� le verrou des Camerounais. �'aurait �t� l'id�al pour un onze alg�rien que d'aucuns pensaient impuissant d'�voluer sans ses talentueux internationaux espoirs, Chaieb et Benattia. C'�tait sans conna�tre la qualit� du r�servoir de la maison �difi�e par Mourad Meziane. Serradj, Berradja et autre Zidane semblaient certainement �touff�s par l'enjeu, mais ils n'avaient rien � se reprocher sur le plan du jeu. Exception faite de certains ratages au cours de la seconde partie du match et cette "somnolence" � quelques minutes du coup de sifflet final de l'arbitre �gyptien, dont F�lix L�l� en profitera pour clouer Ouamane d'un tir � l'entr�e des 18 m�tres. Un but qui remet tout en cause. Fatalement et alors que le MCO semblait d�finitivement � l'abri. Medjadj l'a compris, et ses jeunes doivent bien apprendre la le�on pour �viter que de telles situations ne se reproduisent. A Douala, dans moins de 15 jours, la s�ance de rattrapage risque d'�tre aussi p�nible.