En matière d'équipements, la clinique d'ophtalmologie Les orangers, relevant de l'hôpital Ernesto-Che-Guevara de Mostaganem vient de se doter d'une biomicroscopie (ou lampe à fente) qui permet d'inspecter la surface oculaire mais également les structures internes de l'œil. En ophtalmologie et plus spécialement en chirurgie réfractive, l'examen à l'aide d'une biomicroscopie permet de dépister d'éventuelles anomalies de la surface oculaire qui pourrait interférer avec le résultat de l'intervention ou en compromettre le résultat. Concernant la dotation en équipements de haute technologie de certaines structures et services, le DSP annonce que dans le cadre des mesures d'accompagnement, un bienfaiteur a généreusement fait don d'une lampe à fente (biomicroscopie) importée de Paris (France) et qui a été installée aussitôt à la clinique ophtalmologique. Il faut reconnaitre que cette structure ophtalmologique travaille certes avec le même appareillage depuis plus de 35 ans mais qui est devenu obsolète au fil des années. Le DSP a fait part aussi d'une prochaine dotation des équipements d'imagerie médicale, de laboratoires d'analyse médicale et de fauteuils dentaires pour les polycliniques tandis que les UMC seront dotés de 2 appareils un ionogramme et un appareil de gazométrie. Le service d'urgence va réceptionner quant à lui un scanner de type TDM (tomodensitométrie) et de marque Philips. D'autres équipements médicaux sont prévus avec l'acquisition d'un électromyogramme(EMG) qui sera destiné au service neurophysiologique de l'hôpital psychiatrique et de 3 ambulances médicalisées pour le SAMU. Concernant les équipements du nouvel hôpital des 240 lits, une liste détaillée des équipements a été soigneusement élaborée et transmise à la tutelle. Il reste juste la publication de l'appel d'offres et le choix des fournisseurs. A. B. Trop d'ordures dans l'oued de Aïn Sefra Le pont de Aïn Séfra, qui traverse le centre-ville de Mostaganem, est en passe de devenir une véritable décharge sauvage. Ce cours d'eau est envahi par une forte couverture végétale et de décombres qui y sont carrément jetées et qui renforce la prolifération des rats et des moustiques. L'évacuation des eaux usées et des déchets est d'une importance cruciale pour qu'une ville puisse continuer son activité normale. Et pourtant des ordures ménagères, des pneus, de la ferraille, du plastique et autres détritus végètent sur le lit de l'oued Aïn Séfra. Le pont est redevenu complètement sale et insupportable à cause de ces ordures qui provoquent une odeur malodorante. Depuis plusieurs mois les ordures s'accumulent dans cet oued à tel point qu'une véritable rivière de déchets s'est formée et la situation peut redevenir catastrophique. Les gens trouvent plus facile ici de déverser dans l'eau des ordures que de les emmener aux déchetteries. Des incivilités de ce genre nuisent fortement à la nature et à son développement que l'eau même non potable d'un oued est un bien collectif et qu'il est illogique de le détériorer. Les habitants riverains de cet oued craignent également le danger sanitaire que représente cette marée de déchets. Certains expliquent que le problème pourrait prendre davantage d'ampleur avec l'arrivée de l'été et de la chaleur qui va favoriser la décomposition des déchets.