La nouvelle réforme décidée par le comité exécutif de la CAF entraînera de nombreux changements et désagréments, aussi bien dans la désignation des équipes qualifiées au tournoi final qu'au pays organisateur de la prochaine édition, en l'occurrence le Cameroun. En effet, la dernière phase des qualifications a débuté en juin dernier(les préliminaires avaient été entamés en mars dernier) par l'organisation de la première journée durant laquelle, à titre d'exemple, l'Algérie a vaincu le Togo à Blida (1-0). Le prochain match des Verts aura lieu en mars 2018 avec un déplacement en Gambie comptant pour la deuxième levée du groupe D. Selon le système initial de qualifications, seul le premier de chacune des douze (12) poules avait droit d'une place directe en phase finale de la 32e CAN. Outre le pays organisateur, les trois meilleurs deuxièmes des groupes en question peuvent se qualifier à Cameroun-2019. Cette nouveauté, passer à un tournoi final à 24 qualifiés, va inciter le comité d'organisation de la CAN à revoir la manière de distribuer les 8 places supplémentaires. Si bien que les membres du CE/CAF ont confié cette tâche à une commission d'experts qui pourrait, selon toute vraisemblance, décider d'ouvrir la porte de la CAN-2019 à 11 des meilleurs deuxièmes. En définitive, avec la présence de pure formalité du Cameroun dans le groupe B (Maroc, Cameroun, Comores et Malawi), ce sont tous les pays classés deuxièmes en sus du troisième de la poule B) qui iront au Cameroun. Ce pays doit, pour sa part, se doter d'un nouveau site d'accueil pour pouvoir organiser les matchs de la compétition. Avec 24 pays participants, ce sont pas moins de 6 groupes de 4 équipes ou 4 groupes de 6 équipes qui seront mis sur pied. Avant la décision du CE/CAF de passer à 24 sélections, le Cameroun avait retenu 4 sites : Yaoundé, Douala-Limbé-Buea, Bafoussam (ouest) et Garoua (nord). Désormais, il faudrait en créer un nouveau site de compétition. En attendant la promulgation d'un nouveau cahier de charges par la CAF, les responsables camerounais se disent capables d'ouvrir un second site à Yaoundé qui, outre le stade omnisports de 40 000 places déjà opérationnel mais qui doit subir quelques liftings, sera doté d'un nouveau stade de 60 000 places en cours de construction. En septembre prochain, la CAF dépêchera une commission d'évaluation au Cameroun pour constater l'avancement des travaux. En cas de «pépins majeurs», la CAF pourrait confier la prochaine édition à un autre pays. Le Maroc et l'Algérie ont manifesté leur intérêt à accueillir l'événement que la Confédération envisage également de tenir en Co-organisation.