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ABDELHAMID MEHRI :
"Le FLN est-il souverain de sa d�cision ?"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 04 - 2005

L'ancien secr�taire g�n�ral du FLN sous Chadli Bendjedid a �t� l'invit� du forum lanc� hier par le quotidien arabophone El Bilad , au Centre de presse international d'Alger. L'homme qui a dirig� l'ex-parti unique jusqu'au "coup d'Etat scientifique" de 1996, signataire du contrat de Rome en 1995, s'est exprim�, � l'occasion, sur plusieurs questions, nationales notamment.
Kamel Amarni- Alger (Le Soir)- De cette sortie de Mehri, il en est ressorti une nette d�marcation par rapport � Abdelaziz Bouteflika avec lequel le rapprochement �tait pourtant manifeste ces derniers mois. Ainsi, abordant son parti d'origine, Mehri pr�cisera d'abord : "Je ne me suis jamais retir� du FLN. J'�tais seulement exclu du secr�tariat g�n�ral en 1996 (…) Je crois que le dernier congr�s n'a fait que contribuer � r�duire les contentieux personnels. Ceci dit, j'ignore qu'il est le projet et le message du FLN aujourd'hui. Est-ce seulement de soutenir le projet du pouvoir en place ; le projet du pr�sident en place ? Dans ce cas-l�, cela reste le projet et le message du pouvoir. Auquel cas, o� est le projet et le message propre au FLN ? (…) De mon point de vue, la derni�re crise du FLN est une fausse crise, en ce sens qu'elle �tait d'ordre personnel et �lectoraliste. Or, le probl�me de fond demeure : le r�le du FLN — des autres partis d'ailleurs — doit-il �tre le soutien du pouvoir et l'explication de ses choix politiques ou alors son r�le consiste- t-il � porter et traduire les ambitions et les revendications populaires (…) La question fondamentale aujourd'hui, n'est pas tant de savoir qui est pr�sident du FLN quel que soit son rang mais de savoir si le parti est souverain dans ses d�cisions et ses choix politiques." Ancien diplomate par ailleurs, Mehri aura, l�, mis le doigt sur la v�ritable crise du FLN, d�sormais un simple instrument entre les mains de Bouteflika. "La d�claration du 1er Novembre 1954 a assign� trois objectifs pour le FLN : r�aliser l'ind�pendance nationale ; construire un Etat populaire, d�mocratique dans le cadre des valeurs nationales et islamiques et, enfin, la r�alisation de l'Unit� du Maghreb arabe. Or, seul un seul objectif est atteint pour le moment. La mission du FLN n'est d�s lors pas termin�e. Il y a lieu de s'interroger alors : le FLN a-t-il d�finitivement choisi de renoncer aux deux autres objectifs (assign�s par la d�claration du 1er Novembre) pour se r�duire � un simple instrument �lectoral ?". Plus loin encore, Mehri aborde la "l�gitimit� historique". A la question de savoir son opinion sur la proclamation de Bouteflika selon laquelle la l�gitimit� historique �tait termin�e, cet ancien militant nationaliste eut cette r�ponse : "La l�gitimit� historique n'est pas en soi une r�compense pour acc�der au pouvoir. Pour moi, la l�gitimit� historique est termin�e et n'a plus lieu d'�tre depuis bien longtemps. Et d'ailleurs l'actuel �quipe au pouvoir n'a rien � voir avec la l�gitimit� historique." Cela se passe de tout commentaire. Sur un tout autre chapitre, Abdelhamid Mehri, l'un des leaders les plus en vue du courant "r�conciliateur", s'est montr� prudent s'agissant du sujet national en vogue "l'amnistie g�n�rale". "L'amnistie tout comme la r�conciliation, moi je souhaite bien qu'il y ait un d�bat profond � propos. Et pour s'en faire une id�e pr�cise, il faudrait d'abord leur donner une d�finition pr�cise. Je pense que m�me le pr�sident de la R�publique en est toujours � la premi�re phase qui consiste � �mettre seulement une id�e g�n�rale sans de plus amples pr�cisions. L'exp�rience, me concernant du moins, me recommande de ne pas me pr�cipiter pour me positionner par rapport � cette question avant d'en conna�tre le contenu exacte." Revenant sur le contrat de Rome, Mehri estime que celui-ci "n'�tait qu'une proposition �ligible � d�bat. En son temps d�j� qu'aujourd'hui m�me. Son id�e centrale �tant de r�unir toutes les parties pour trouver une solution globale � la crise". Y compris le FIS ? "Le FIS n'existe plus l�galement mais il est pr�sent dans la soci�t�. Et il est une partie essentielle dans la crise. L'id�al est, bien entendu, d'aboutir � une solution sans lui. Mais une solution sans lui restera en revanche incompl�te."

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