l Que faudrait-il retenir de la participation de la sélection nationale de handball séniors-messieurs au tournoi des 4 nations qu'a organisé la Tunisie du 26 au 28 octobre courant ? Un tournoi auquel ont pris part la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie Saoudite et le Bahreïn. Hormis les trois défaites et l'arrivée du nouveau sélectionneur national Saed Hasanafendic, rien de particulier à relever de la participation algérienne qui refait surface plus de 16 mois après sa dernière sortie en coupe d'Afrique des nations en janvier 2016 en Egypte. Une sélection «montée» à la va-vite par la DTN en l'absence du sélectionneur, qui, faute de visa d'entrée en Algérie (!), a rejoint l'équipe directement à Tunis le jour de son premier match; une sélection dont il ignore la composante et qu'il a dirigée lors des deux matchs face à l'Arabie Saoudite et à la Tunisie. A quoi vont s'attendre les Algériens de cette sélection, remodelée à près de 80%, à trois mois du Championnat d'Afrique des nations du Gabon en janvier 2018 ? Quel objectif a-t-on assigné au nouveau sélectionneur national ? A-t-il signé son contrat avec la Fédération algérienne de handball avant de rejoindre la sélection à Tunis ? Aura-t-il des réserves par rapport à la composante de sa sélection ? Qui seront ses adjoints ? La DTN a-t-elle concocté un programme de préparation en prévision de la CAN 2018 ? Quels joueurs retenir ? Autant de questions qui restent sans réponse. Ce n'est qu'un constat d'une situation qui interpelle chacun de nous à quelques mois de la CAN 2018 et surtout quand on apprend que nos voisins tunisiens ont comme objectif «de préparer une équipe nationale compétitive pour les jeux olympiques de 2024» sans omettre de mettre sur pied un plan de préparation de la prochaine CAN en programmant «2 ou 3 autres matchs amicaux en décembre face à des équipes de pays de l'est ainsi qu'une participation à un tournoi en Roumanie en janvier auquel participera la Roumanie, le Portugal et le Bahreïn au moment où les Verts préfèrent la navigation à vue ; une technique de navigation – en mer – qui consiste à estimer sa position sans aucun instrument à l'aide des repères extérieurs quand la visibilité est bonne. Une méthode qui renferme bien des avantages, mais également des inconvénients. Et si les navigateurs préfèrent cette méthode rapide et qui évite de faire un point tout en se situant sur une carte, par ailleurs, le navigateur n'a pas de certitude sur la précision et c'est la moins précise des techniques de navigation. Une situation qui pourrait s'appliquer sur notre sélection nationale !