Saisissant l'opportunit� que lui a offerte, l'APW dans sa session des 17 et 18 avril, le wali s'est adonn� � un r�quisitoire des plus s�v�res, d�non�ant les dysfonctionnements institutionnels et autres ph�nom�nes sociaux ayant bloqu� � z�ro le compteur du d�veloppement r�gional, telle la corruption qui gangr�ne les strates de la vie active et associative. Ne m�nageant personne, le wali a point� un doigt accusateur � l'endroit de l'association des parents d'�l�ves, une mani�re de la d�signer comme �tant en grande partie responsable du d�sastre scolaire local ! C'�tait l'occasion pour faire tomber les masques lorsque le premier responsable de la wilaya a r�v�l� que ni les relations ni les pressions dont il est l'objet ne le feront reculer d'un iota s'agissant de renouveler cette association conform�ment � la loi et aux dispositions statutaires qui r�gissent les associations. Le wali avait le 20 f�vrier senti les relents de la puissance de cette association lorsqu'il a �t� rendu destinataire d'une correspondance s�che sur un soi-disant retard dans la r�alisation de lyc�es et CEM de la part du ministre de l'Education nationale. Et comme par pur hasard cons�cutivement � la d�cision du wali de mettre fin � l'existence de cette association le 12 f�vrier ! Rappelons bri�vement que les taux de r�ussite aux examens dans les deux paliers sup�rieurs sont peu reluisants, que 5000 �l�ves ne sont pas scolaris�s et que 4000 autres doublent ! Dans la foul�e, il tranchera la question des 57 �l�ves professeurs qui v�g�tent depuis leur sortie de l'�cole, en pr�cisant que la direction g�n�rale de la Fonction publique a r�pondu d�favorablement � sa demande de d�rogation quant au recrutement d'office. Dans un autre r�pertoire, � savoir le nombre entreprenarial, le wali a somm� l'ex�cutif de ne s'en tenir qu'� la r�glementation et � son application drastique en mati�re de passation de march�s publics. Il fit, � la surprise g�n�rale, la r�v�lation que certains cadres sup�rieurs de la wilaya font de l'interposition entre lui et les secteurs juteux � son insu. Il compte � ce titre mener une enqu�te pour d�busquer les "escrocs en col blanc et pourchasser toute personne de cet acabit jusqu'� leur faire des proc�s. Toujours en r�action � ses d�tracteurs, il expliqua que le taux de prosp�rit� de Djelfa est, certes, lamentable comparativement � Biskra et d'autres wilayas de la m�me envergure mais il communique, par ailleurs, qu'au titre du PSD et du PCD, la wilaya de Djelfa a b�n�fici� de 324 milliards de centimes dans le cadre du programme normal de 1 200 milliards de centimes r�partis sur 3 500 logements sociaux, 3 500 logements sociaux participatifs et 9 000 logements ruraux, une cit� de 500 lits a �t� inscrite. Un autre challenge est lanc�, celui de r�aliser mieux que la cit� Wiam, consid�r�e jusque-l� comme le plus beau fleuron de l'architecture � Djelfa. Par ailleurs, le wali somma le DLEP et le DG de l'OPGI de r�cup�rer les 465 logements rest�s vides et mis en vente depuis leur attribution. C'est dire que les commissions charg�es de l'attribution "sont tremp�es jusqu'au cou dans l'affairisme et la corruption", devait d�clarer le wali qui compte �galement r�instaurer la tranquillit� publique et la s�curit� en s'adressant particuli�rement � l'APC et aux services de police. Enfin, il a mis en garde l'ensemble des acteurs de la vie en g�n�ral contre tout �cart en achevant son intervention par un dicton : "M�fiezvous de l'eau qui dort".