La 3e édition du rallye Sahari dont le coup d'envoi a été donné ce jeudi par le ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali à Oran, s'est offert une halte à El Aricha commune à l'extrême sud de la wilaya de Tlemcen, pour avoir un nouveau départ marquant sa véritable nature de compétition du désert. Notons que le trajet entre Oran et Tlemcen n'est pas comptabilisé pour les participants. La fête était à El Aricha où folklore, fanfare, stands de produits artisanaux et traditionnels avec en prime du couscous, du thé et des dattes, prévus par la DJS et l'APC, attendaient les quelque 300 personnes participant à ce marathon mécanique. C'est le wali de Tlemcen, Ali Benyaïche, qui avec le drapeau national a donné le départ aux concurrents pour affronter sur piste la course les menant à Tiout dans la wilaya de Naâma, soit une distance de 122,5 km. Une centaine de pilotes, représentant la France, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, le Portugal et l'Algérie participent à ce rallye, prévu en huit étapes, sur une distance totale de 2500 km. Ainsi, 42 motos, 2 camions, 25 4x4, 5 quads et 5 SSV devaient prendre part à cette course. Seulement, il y avait lieu de noter que les motos ne pouvaient concourir officiellement à cette compétition. A cet effet, le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques, Baloul Chiheb, nous a fourni des éclaircissements en ce qui concerne ce problème : «L'arrivée tardive du bateau transportant les participants de l'Europe vers Oran nous a perturbés. Remarquez qu'après les formalités et contrôles nous sommes entrés à l'hôtel vers 2h du matin pour nous réveiller à 6h. Par voie de conséquence, nous n'avions plus le temps de procéder au contrôle des motos. C'est pour cette raison sécuritaire, puisque la moto n'est montée que par une seule personne, que nous avons annulé la course pour ce genre de véhicules». Il est vrai que les motards râlaient à El Aricha, mais mieux vaut prévenir que guérir, dirait le dicton. C'est dans les nuages de poussière que se sont lancés les véhicules sur les pistes du désert. La véritable fête mécanique a commencé à Tlemcen.