Les propriétaires de bus et minibus desservant la cité des 1 026 logements dans la nouvelle ville Adda-Benada, à quelques encablures du chef-lieu de Relizane, se sont rapprochés de notre bureau pour attirer l'attention des autorités sur la situation défectueuse qui caractérise ce circuit. De pareilles protestations, disent-ils, ont été soulevées auprès des responsables mais sans résultat aucun. Parmi les problèmes rencontrés figure en tête de liste l'état de la route entre la cité 1026 logements et la cité Chantier qui «met à mal notre matériel». Cette route jonchée de trous et de tranchées est devenue quasi impraticable, ce qui, en plus, retarde le circuit au détriment des usagers qui vont à leur travail ou à leurs études. D'autre part, les propriétaires de bus désignent du doigt la meute des fraudeurs qui assurent régulièrement la ligne en toute impunité. «Pratiquant une concurrence déloyale, ils s'arrêtent au niveau des panneaux de stationnement qui nous sont destinés. Nous souhaitons qu'une action énergique soit menée envers ces ‘'troublefête'' dénués de scrupules pour les empêcher de nuire, mais aucune suite n'est donnée à nos doléances écrites et verbales. Nous sommes un service public agréé par l'Etat et nous payons nos taxes régulièrement mais aucune différence n'est faite entre nous et les fraudeurs.»