Situé derrière le collège d'Abou El Hacene et le jardin, au centre-ville du chef-lieu de wilaya de Relizane, un quartier a été vite transformé par la bêtise humaine en une décharge sauvage à ciel ouvert. Les habitants sont contraints de vivre dans un environnement pollué par tous les restes des chantiers de constructions transformant ce site en jungle de décombres et de matériaux déposés ou déchets et restes de travaux de maçonnerie. En l'absence de toutes surveillances de la part des bureaux d'hygiène et de la police de protection de l'environnement, cet espace n'est plus un endroit vivable. Irrités par toutes ces agressions de leur environnement, les habitants ont vite réagi en alertant l'opinion publique et les pouvoirs sur les dégradations commises à l'endroit du site. Selon un habitant sous le choc du décor, «les propriétaires des chantiers ouverts sont les premiers responsables de cette situation. Tous les déchets inertes ne sont pas enlevés mais déposés sur les trottoirs et devant nos portes». Et d'ajouter «encouragés par tous ces remblais entassés, les passants empruntant la rue l'ont transformé en vespasiennes à ciel ouvert au su et au vu de tous. C'est inadmissible pour une ville de la grandeur de Relizane !» Pour rappel, la rue a été, depuis longtemps, squattée par les commerçants à la sauvette qui ont élu domicile juste à côté du collège pour ensuite être délocalisés vers des centres commerciaux au Sud de la ville. Eclairage défectueux, des ordures à la cité 1026 logements de Bermadia Les habitants de la cité 1 026 logements, sise à Bermadia, relevant de la commune de Relizane, se plaignent de la situation alarmante dont souffre leur cité au vu de l'entassement des ordures et de la prolifération des herbes sauvages. Cette situation a fait de cette cité un foyer idéal pour les rongeurs, les serpents et les chiens errants qui imposent aux habitants une sorte de couvre-feu, dès la tombée de la nuit, et ce, en l'absence d'éclairage public, nous dit-on. Selon eux, cette situation résulte, entre autres, de la non-régularité du passage des camions de collecte des ordures. Pour les habitants, c'est une situation alarmante dont souffre leur cité, au vu de l'entassement des ordures qui augmentent de plus en plus, constituant un grand foyer pour les insectes, les rongeurs et les chiens errants. Ce quartier se trouve donc inondé d'ordures ménagères qui débordent des bennes en plastique, poussant les habitants à la colère. Ceux-ci se plaignent de ce qu'ils qualifient de «négligence» de la part des services d'hygiène qui, selon eux, n'assurent pas leur tâche comme il se doit, ce qui favorise la prolifération des insectes et les odeurs nauséabondes.