Les adjoints de l'éducation sont revenus, hier, à la charge à travers une grève de deux jours ponctuée par un rassemblement prévu pour aujourd'hui mardi à 10h devant le siège de la Direction de l'éducation à l'appel du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Les protestataires réclament la régularisation de leur situation professionnelle par la levée des contraintes liées à leur promotion comme c'est le cas de leurs collègues exerçant à travers les autres wilayas du pays, s'insurge-t-on. «La catégorie 10 est méritée, ce n'est pas une charité», fulmine l'un des contestataires en mettant en avant la formation suivie, une année durant, pour passer de la catégorie 8 d'adjoints de l'éducation à la catégorie 10 de superviseurs, postes créés justement pour pallier l'absence de textes réglementaires permettant la promotion de cette frange de travailleurs, a-t-il souligné. L'ensemble des adjoints de l'éducation du pays sont régularisés hormis ceux de la wilaya de Béjaïa, fait observer amèrement un syndicaliste du SNTE. L'autre difficulté soulevée est liée à la situation des adjoints de l'éducation titularisés en 2013 mais considérés à ce jour comme stagiaires au motif que l'administration aurait égaré les rapports de leur titularisation. Dans la même journée d'hier, les enseignants vacataires ont aussi réinvesti la rue en observant un rassemblement devant le siège de la Wilaya pour réitérer leurs doléances professionnelles. Les enseignants vacataires réclament purement et simplement l'intégration dans le secteur de l'éducation sans avoir à subir d'examen comme l'exige la tutelle. Les mêmes protestataires qui ont procédé à la fermeture de la circulation de la principale artère du centre-ville demandent aussi le versement d'une prime de rendement à l'instar des enseignants titulaires. «Il est injuste qu'un enseignant vacataire ne perçoive pas de prime de rendement alors que son collègue titulaire en bénéficie», se plaint un protestataire. La Direction de l'éducation, par la voix de son secrétaire général Bezza Benmansour, a fait savoir que l'ensemble des vacataires recrutés au 30 juin 2015 sont régularisés financièrement. «L'ensemble des enseignants vacataires recrutés au 30 juin 2015 sont payés. Ceux qui n'ont pas encore perçu leurs salaires seront incessamment régularisés. Les salaires se trouvent au niveau du Trésor», a fait savoir le secrétaire général de l'éducation de Béjaïa. S'agissant de la prime de rendement, le même responsable a indiqué que les primes de rendement sont établies mais le contrôle financier les a rejetées. «Le ministère nous a demandé de préparer un dossier sur le cas des primes de rendement des vacataires et on demeure optimistes pour trouver une solution afin de faire bénéficier cette frange de travailleurs de la prime de rendement», a-t-il déclaré en substance. S'agissant de l'intégration des enseignants vacataires, le secrétaire général de l'éducation a signalé que «la question a été tranchée par la ministre de l'Education. «Le recrutement des enseignants se fera à travers un examen écrit et oral», une décision qui relève du ministère de l'Education, a-t-il noté. Rassemblement contre l'augmentation des prix du transport à Béjaïa A l'appel de l'Association pour la défense et l'information du consommateur (Adic) de Béjaïa, un rassemblement a été observé, hier, devant le siège de la Wilaya, en signe de dénonciation de ce qui est qualifié d'augmentation «illégale et illégitime» du prix du ticket de bus à Béjaïa. «Le secteur du transport régi par le privé et ne répondant à aucune norme veut augmenter le prix du ticket du transport de bus de 15 à 20 DA, soit 33%. Ces augmentations sont exagérées, anarchiques et insupportables», note l'Adic dans une déclaration. La même association pour la défense et l'information du consommateur estime que ces augmentations «n'ont aucune raison d'être» tout en dénonçant ce qu'elle considère comme un comportement «purement mercantile» ainsi que « l'absence totale des autorités compétentes». Un bande de 10 narcotrafiquants, dont une femme, arrêtée à Béjaïa La brigade de lutte contre les stupéfiants de la Sûreté de wilaya de Béjaïa a procédé au démantèlement d'un important réseau de narcotrafiquants sévissant à Béjaïa. Composé de dix individus dont une femme, âgés de 19 à 31 ans, le groupe de narcotrafiquants est spécialisé dans la commercialisation illégale de kif traité et de psychotropes, rapporte la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Béjaïa. La Sûreté de wilaya ne précise néanmoins pas dans son document la quantité de kif traité et le nombre de psychotropes saisi. Présentés devant le parquet de Béjaïa, cinq mis en cause dans l'affaire sont placés en détention alors que l'autre moitié du groupe de dealers est mise sous contrôle judiciaire, indique-t-on dans le communiqué.