Avoir une place p�dagogique pour une inscription en premi�re ann�e de post-graduation, quand bien m�me toutes les conditions soient satisfaites, n'est toujours pas aussi �vident que cela puisse para�tre. C'est du moins l� l'une des m�saventures rencontr�es par Mlle Hamdane Massira qui s'est vu refus�e de s'inscrire au magist�re en sciences politiques et de l'information au sein de sa facult�. Ouverte durant l'entame de l'ann�e universitaire en cours, la session d'acc�s en magist�re devrait, si on se r�f�re aux diff�rents d�crets et arr�t�s, donner acc�s sans concours aux �tudiants class�s majors de promotion, dont l'�tudiante "l�s�e" dans ses droits y figure... En effet, Mlle Massira Hamdane qui a termin� son cursus universitaire en journalisme �tait class�e premi�re de sa section et donc admise d'office selon l'article 06 de l'arr�t� fixant les modalit�s d'organisation du concours d'acc�s en magist�re stipulant que �l'acc�s � la formation en vue du dipl�me de magist�re est ouvert sans concours aux majors de promotion � l'issue de leurs �tudes de graduation�. Cette �tudiante, donc, a �t� carr�ment d�class�e deuxi�me, partant du fait, selon le conseil scientifique de la facult�, qu'elle aurait soutenu son m�moire de fin d'�tudes en dehors de la p�riode r�glementaire, c'est-�-dire en septembre. Cette d�cision est jug�e �injuste� de la part de l'�tudiante qui a interpell� le ministre de tutelle et par son p�re qui a adress� une panoplie de courriers au doyen de la facult� et au minist�re. Malgr� la r�ponse peu r�confortante des services du minist�re de l'Enseignement sup�rieur, �manant directement de la direction de la post-graduation, de la recherche et de formation, autorisant (ou ordonnant) l'ouverture d'un poste suppl�mentaire en magist�re au sein de cette m�me facult� et dans la m�me fili�re, il reste que le recours introduit par cette �tudiante est rest� sous silence et ce, en d�pit de la note de rappel adress�e par le vice-recteur charg� de la post-graduation de l'universit� d'Alger, adress�e au doyen de la facult� et confirmant l'ouverture du poste suppl�mentaire en question. Il reste, cependant, � conna�tre, du moins � comprendre, l'attitude peu orthodoxe du conseil scientifique de la facult� qui ne veut m�me pas �tudier le recours de cette �tudiante qui ne veut plus s'arr�ter de protester pour r�clamer ses droits. A en juger : apr�s les notes du minist�re et du vice-recteur, un poste p�dagogique a �t� effectivement ouvert par arr�t� minist�riel n� 30 du 15 f�vrier 2005, Mlle Hamdane Massira a eu son inscription (documents � l'appui) en date du 5 mars 2005 pour cette ann�e universitaire. En se pr�sentant au d�partement de journalisme, elle a �t� �cat�goriquement emp�ch�e de rejoindre la salle des cours�, sous pr�texte que le conseil scientifique n'a pas donn� son feu vert pour son inscription. Ce conseil scientifique (de d�lib�rations) ne devrait-il pas statuer sur ce cas unique ? L'�tudiante payera-t-elle les erreurs, ou les malversations, de l'administration ? Sur quelle base l'�tudiante aurait-elle �t� d�class�e alors qu'elle �tait premi�re de sa promotion ? Y a-t-il derri�re un �tudiant �intouchable� qu'on voudrait � tout prix lui d�crocher une place en magist�re ? Autant d'interrogations sur lesquelles les services du minist�re et ceux de l'universit� d'Alger, du moins la facult� des sciences politiques et de l'information, devraient r�pondre. En attendant, Mlle Hamdane Massira continue de gal�rer, perdant peut-�tre une ann�e universitaire.