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A qui profite le concours de magistère ?
Institut de journalisme
Publié dans El Watan le 17 - 05 - 2005

On sait que l'accès aux cours de magistère à l'université d'Alger est régi, dans bien des cas, par des considérations qui ne sont pas souvent d'ordre pédagogique. Le cas de l'étudiante Massiva Hamdane, major de promotion de l'Institut des sciences politiques et de l'information de Ben Aknoun (2003-2004), confirme, on ne peut plus clairement, ce constat. Qu'on en juge.
En vertu de l'arrêté ministériel n° 90 du 12 avril 2003 (articles 6 et 7), Melle Massiva Hamdane est en droit d'être reçue en cours de post-graduation sans passer par un concours d'accès. « Sous prétexte de n'avoir pas fait ma soutenance dans les temps réglementaires, ce qui est en soi une contre-vérité, la direction de l'ISIC m'a refusé l'accès aux cours de magistère sans me soumettre à un concours préalable », a-t-elle affirmé. Toujours est-il que la place de Melle Hamdane a été cédée à une étudiante ayant une moyenne inférieure à la sienne ! Déterminée à poursuivre ses études, l'étudiante a dû accepter, la mort dans l'âme, de subir le concours en question. Malheureusement, elle a échoué dans ses épreuves et son rêve s'est vu brusquement volatilisé. Soutenue par son père, Massiva n'a pas courbé l'échine pour autant. Convaincus de la justesse de leur cause, ils ont écrit une litanie de requêtes et de lettres de recours adressées aux responsables concernés, dont le recteur et le vice-recteur de l'Université d'Alger ainsi qu'aux responsables du ministère de l'Enseignement supérieur. Ces derniers ont saisi, à maintes reprises, la direction de l'institut pour rétablir l'étudiante dans ses droits. A l'issue de ces tentatives, un poste nominatif a été ajouté à la liste des admis aux cours de magistère et l'étudiante a été inscrite en mars 2005. Un certificat de scolarité et une carte d'étudiante (2005-2006) établis par le vice-rectorat lui ont été délivrés. Peine perdue, puisque au niveau de l'institut, on refuse toujours d'appliquer la décision de la tutelle. La direction a même refusé de l'inscrire pour la prochaine année. Contacté, M. Bouadjimi, directeur du département de journalisme à l'institut des sciences politiques et de l'information, a reconnu d'emblée que l'étudiante en question a eu la meilleure moyenne durant l'année 2003/2004. Néanmoins, a-t-il précisé, « seul l'étudiant qui arrive à décrocher la moyenne générale la plus élevée et qui termine ses études à la fin de l'année, soit au mois de juin, est en droit de prétendre au rang de major de promotion ». Pour lui, du moment que cette étudiante n'a pas soutenu son mémoire de fin d'études en juin, on ne peut aucunement dire qu'elle a terminé ses études dans les temps réglementaires. M. Bouadjimi a reconnu également qu'un poste additif a été ouvert par arrêté au profit de cette étudiante par la direction de la post-graduation du ministère de l'Enseignement supérieur. Pourquoi la décision de la tutelle n'a pas été prise en considération par la direction de l'institut ? « En vertu de la réglementation en vigueur, seul le Conseil scientifique de l'entité universitaire est en droit de prendre les dispositions qui s'imposent. Accepter une telle dérogation, c'est ouvrir la brèche à l'anarchie », a répondu notre interlocuteur. Est-il trop tard pour inscrire l'étudiante ? « Pour l'année en cours, c'est déjà trop tard. Le conseil scientifique examinera, par ailleurs, son cas pour une éventuelle inscription l'année prochaine », a-t-il affirmé. Tout compte fait, la coordination enttre la direction de l'institut et la tutelle a fait défaut. Et c'est la concernée qui en paye les frais.

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