L�ophtalmologie est une science tr�s �g�t�e�. Les progr�s notables qu�elle a r�alis�s, au cours des trente derni�res ann�es, en sont l�indice probant. Elle s�est dot�e afin de r�pondre aux demandes formul�es par les multiples affections de l��il, de moyens ultrasophistiqu�s et de techniques rendant �gu�rissable� ce qui relevait avant du domaine du �miracle� th�rapeutique. Cet int�r�t croissant qu�a pris cette sp�cialit� dans le monde de la m�decine trouvera incontestablement explications au cours du 15e s�minaire national � Skikda, qui se tiendra les 07 et 08 juillet 2005, dans la salle de l�APW, o� est attendu le ministre de la Sant� et de la R�forme hospitali�re. Le 15e s�minaire national d�ophtalmologie : une premi�re � Skikda ! Sous le th�me : �actualit�s th�rapeutiques m�dicochirurgicales�, cette manifestation d�envergure, la premi�re du genre dans cette discipline scientifique, est � mettre � l�actif du professeur A�lem pr�sident de la SAO (Soci�t� alg�rienne d�ophtalmologie) ainsi que le Dr Oudjani Nasreddine, et Boutlala Mourad respectivement pr�sident et vicepr�sident du comit� d�organisation du s�minaire, verra la participation de pr�s de 300 invit�s, parmi lesquels figurent tous les ophtalmologistes membres de la SAO, les professeurs de l�ophtalmologie alg�rienne, les �minents sp�cialistes fran�ais, les Prs Laurence D�jardin, Michel Furia de Paris, et Christophe Maurel de Marseille, les laboratoires des �quipements m�dicaux et pharmacologiques multinationaux : ALCON, THEA, PFIZER, CHAUVIN, NOVARTIS, TOPKON, BEAUSCH et LOMB, IIOLTECH, FCI, UNIVERMED, CHIMILAB, TOSHIBA MEDICAL, AVENTIS, HIKMAT, EPEM. Devant l�ampleur de cet afflux de gens de renomm�e, quatre h�tels sont mis � leur disposition, Es Salem, Meksen, Maison de l�enseignant et l�h�tel Stora. Une manifestation si grandiose o� le sponsoring est assur� par la wilaya, l�APC, la soci�t� ALTRO, l�EPS, l�ENGZ1K et deux entreprises priv�es El Guedra et les caf�s Ammar, et ce pour les citer dans l�ordre d�croissant. Au menu de ces deux journ�es, deux programmes scientifique et culturel, le premier comprendra cinq s�ances de communications, au niveau de la salle de l�APW, par des �minents sp�cialistes o� il y aura une vingtaine d�interventions, un rayon d�exposition du mat�riel d�ophtalmologie et des laboratoires pharmaceutiques � l�h�tel Es Salem, et une Wetlab : un laboratoire de chirurgie qui va initier les ophtalmologistes � des interventions chirurgicales nouvelles sur les yeux artificiels. Le deuxi�me programme prendra les allures d�une promotion touristique de la ville � travers une sortie en mer sur la c�te de Skikda sur deux remorqueurs mis � la disposition des s�minaristes par l�EPS. Une nouveaut� dans ce genre de manifestation scientifique. En plus d�un d�ner gala � Jeanne-d�Arc en pleine mer et d�une visite � l�H�tel de ville sur invitation du P/APC de Skikda. Ce s�minaire qui se tient pour la premi�re � Skikda, devra permettre aux s�minaristes de d�battre des sujets intimement li�s au d�veloppement sur les plans logistique et humain enregistr� par cette sp�cialit�. Une r�volution scientifique � ne pas rater sous aucun pr�texte ! L�Alg�rie et Skikda particuli�rement suivent de pr�s ce revers de l�involution, pour ainsi dire l��volution constante de l�ophtalmologie dict�e par des imp�ratifs li�s au suivi ponctuel du train de la modernit�. Pour preuve, les cliniques priv�es d�Alger, Oran, S�tif, Batna, Khenchela, Bordj- Bou-Arr�ridj et Skikda ont acquis du mat�riel de qualit� comme le laser, et s�ouvrent continuellement au public, en fixant des tarifs que d�aucuns jugent �exorbitants� eu �gard � l��rosion du pouvoir d�achat des Alg�riens, mais qu�en v�rit�, et comparativement � ceux appliqu�s dans les pays occidentaux � l�exemple de la France, ou maghr�bins comme la Tunisie, ils sont �abordables� �il faut que le public sache que nous achetons les �quipements au m�me prix que les Fran�ais alors que les co�ts des consultations � titre d�exemple co�tent chez nous 500 DA, alors qu�en France c�est au minimum 40 euros (soit 4000 DA). En Tunisie c�est quatre fois plus cher� nous expliqua le Dr Oudjani qui d�tient une clinique priv�e � Skikda. L�acquisition par ces cliniques des �quipements modernes s�inscrit dans cette optique. Que ce soit le laser argon pour le traitement des affections r�tiniennes : complications des diab�tiques, des hypertendus, de la myopie, le laser pour la chirurgie r�fractive : l�Excimer et le Lasik dont l�objectif est l�abandon des lunettes chez les myopes et les hyperm�tropes etc. ou l��chographie oculaire qui permet le diagnostic de beaucoup de maladies oculaires : tumeur et autres ainsi que le calcul exact des implants intraoculaires utilis�s dans la chirurgie de la cataracte donnant une vision optimale en postop�ratoire, c�est le malade qui en tire profit des bienfaits de la technologie moderne. La chirurgie r�fractive a pris son envol aussi, contribuant � l�abandon par des milliers de personnes dans le monde de leurs lunettes par des traitements bien qualifi�s et sans risques. La strabologie conna�t elle aussi avec quelques longueurs de retard, un d�veloppement appr�ciable, le traitement des d�viations oculaires, permet gr�ce � des traitements optiques et chirurgicaux, la correction des d�viations des yeux, lesquelles sont la cause d�un pr�judice esth�tique important ainsi qu�un handicap moral. La cataracte, le glaucome, la r�tinopathie� : quelques c�l�brit�s � abattre ! Cet int�r�t �r�volutionnaire� pour l�ophtalmologie ne serait pas fortuit, et uniquement � caract�re lucratif comme le pensent certains, il est la r�action l�gitime � une prolif�ration d�affections comme la cataracte qui est devenue un probl�me de sant� publique. Elle est si fatale que tous les quinquag�naires en seront atteints, selon les explications qui nous ont �t� donn�es. On en enregistre annuellement des cas dont le nombre est en constante augmentation. La chirurgie est son rem�de : actuellement c�est sa troisi�me transformation (apr�s l�intracapsulaire et l�extracapsulaire) qui est � l�usage : la phako�mulsification, �elle a permis une intervention d�une grande s�curit� permettant l�usage de l�anesth�sie topique� selon les termes contenus dans un manuel th�rapeutique fran�ais de l�an 2004. Le glaucome qui est l��quivalent de l�hypertension oculaire conduit � la c�cit� en l�absence d�une prise en charge. Son traitement est � la fois m�dical et chirurgical. La r�tinopathie diab�tique qui, non trait�e est c�citante, son traitement se fait par le laser, figure parmi les affections les plus c�l�bres. De m�me que le traitement des d�chirures r�tiniennes a permis d��viter � beaucoup de patients la c�cit� et la malvoyance, et c�est le traitement au laser des complications vasculaires des variations de la tension art�rielle et du diab�te, qui en est le frein � sa propension.