La prise en charge des personnes atteintes du glaucome connaît une grande amélioration en Algérie grâce aux progrès technologiques "significatifs" réalisés dans le domaine, selon des spécialistes. "Le glaucome est, aujourd'hui, une maladie qui ne fait plus peur aux ophtalmologistes", a assuré, samedi à Alger, le Pr Fatiha Karaouat, chef de service d'ophtalmologie à l'hôpital central de l'armée (HCA) à l'occasion des 4es journées d'ophtalmologie organisées par cet hôpital. Le Pr Karaouat a soutenu que les ophtalmologistes algériens disposent, actuellement, de moyens pour prendre en charge le patient atteint du glaucome et faire face aux différents problèmes liés à cette maladie, admettant, toutefois, que le glaucome est une infection qui peut être source de cécité. "L'enjeu, aujourd'hui, est de dépister le glaucome le plus précocement possible pour ne pas aboutir à la cécité", a-t-elle indiqué, soulignant que cette maladie diagnostiquée à temps permettra à l'ophtalmologiste de prendre le dessus sur elle. "Les moyens dont nous disposons, qu'ils soient d'ordre thérapeutique avec les nombreuses molécules mises au point ou d'ordre chirurgical avec ses différents volets ou encore le laser, permettent d'obtenir des résultats satisfaisants", a-t-elle encore expliqué. Le chef de service d'ophtalmologie de l'HCA a affirmé, en outre, que cette maladie touche des personnes de différents âges, faisant remarquer qu'aucune tranche d'âge n'est épargnée par le glaucome. Elle a, cependant, regretté l'inexistence d'une enquête nationale sur la prévalence de cette maladie en Algérie, relevant que près de 60 millions de personnes dans le monde sont atteintes du glaucome. le traitement de la rétine, qu'il soit chirurgical ou médical, est l'autre thème sensible abordé par les ophtalmologues. La dégénérescence maculaire liée à l'âge (D.M.L.A) a également été évoquée dans le cadre de ces journées. Selon cette spécialiste, la D.M.L.A affecte surtout une population âgée de plus de 50 ans, ce qui entraîne une altération de la fonction oculaire de la vision centrale."En Algérie, la D.M.L.A n'est pas un problème de santé publique, mais le risque se profile avec le vieillissement progressif de la population", a-t-elle averti. De son côté, le Pr Franck Meyer, de l'hôpital Laveran Marseille (France), a affirmé qu'il est important de dépister le glaucome le plus tôt possible avant l'altération de la fonction visuelle, affirmant que 50% des patients ne sont pas dépistés. Il a indiqué que l'opération de dépistage repose sur 11 critères d'analyse en 3 étapes. "Il s'agit de l'analyse du disque optique, de l'analyse vasculaire et de l'analyse péri-papillaire", a-t-il précisé. Pour sa part, le président de la Société algérienne d'ophtalmologie, le Pr Amar Aïlem, a estimé que l'ophtalmologie algérienne a fait un bond qualitatif et quantitatif, assurant que les ophtalmologistes algériens prennent en charge, aujourd'hui, 99% des pathologies oculaires. Il a fait remarquer, dans ce contexte, que l'Algérie compte, actuellement, 1.200 spécialistes en ophtalmologie contre 12 uniquement dans les années 1960. A noter que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la formation continue au profit des médecins. La prise en charge des personnes atteintes du glaucome connaît une grande amélioration en Algérie grâce aux progrès technologiques "significatifs" réalisés dans le domaine, selon des spécialistes. "Le glaucome est, aujourd'hui, une maladie qui ne fait plus peur aux ophtalmologistes", a assuré, samedi à Alger, le Pr Fatiha Karaouat, chef de service d'ophtalmologie à l'hôpital central de l'armée (HCA) à l'occasion des 4es journées d'ophtalmologie organisées par cet hôpital. Le Pr Karaouat a soutenu que les ophtalmologistes algériens disposent, actuellement, de moyens pour prendre en charge le patient atteint du glaucome et faire face aux différents problèmes liés à cette maladie, admettant, toutefois, que le glaucome est une infection qui peut être source de cécité. "L'enjeu, aujourd'hui, est de dépister le glaucome le plus précocement possible pour ne pas aboutir à la cécité", a-t-elle indiqué, soulignant que cette maladie diagnostiquée à temps permettra à l'ophtalmologiste de prendre le dessus sur elle. "Les moyens dont nous disposons, qu'ils soient d'ordre thérapeutique avec les nombreuses molécules mises au point ou d'ordre chirurgical avec ses différents volets ou encore le laser, permettent d'obtenir des résultats satisfaisants", a-t-elle encore expliqué. Le chef de service d'ophtalmologie de l'HCA a affirmé, en outre, que cette maladie touche des personnes de différents âges, faisant remarquer qu'aucune tranche d'âge n'est épargnée par le glaucome. Elle a, cependant, regretté l'inexistence d'une enquête nationale sur la prévalence de cette maladie en Algérie, relevant que près de 60 millions de personnes dans le monde sont atteintes du glaucome. le traitement de la rétine, qu'il soit chirurgical ou médical, est l'autre thème sensible abordé par les ophtalmologues. La dégénérescence maculaire liée à l'âge (D.M.L.A) a également été évoquée dans le cadre de ces journées. Selon cette spécialiste, la D.M.L.A affecte surtout une population âgée de plus de 50 ans, ce qui entraîne une altération de la fonction oculaire de la vision centrale."En Algérie, la D.M.L.A n'est pas un problème de santé publique, mais le risque se profile avec le vieillissement progressif de la population", a-t-elle averti. De son côté, le Pr Franck Meyer, de l'hôpital Laveran Marseille (France), a affirmé qu'il est important de dépister le glaucome le plus tôt possible avant l'altération de la fonction visuelle, affirmant que 50% des patients ne sont pas dépistés. Il a indiqué que l'opération de dépistage repose sur 11 critères d'analyse en 3 étapes. "Il s'agit de l'analyse du disque optique, de l'analyse vasculaire et de l'analyse péri-papillaire", a-t-il précisé. Pour sa part, le président de la Société algérienne d'ophtalmologie, le Pr Amar Aïlem, a estimé que l'ophtalmologie algérienne a fait un bond qualitatif et quantitatif, assurant que les ophtalmologistes algériens prennent en charge, aujourd'hui, 99% des pathologies oculaires. Il a fait remarquer, dans ce contexte, que l'Algérie compte, actuellement, 1.200 spécialistes en ophtalmologie contre 12 uniquement dans les années 1960. A noter que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la formation continue au profit des médecins.