Les 326 avocats stagiaires venus de tous les coins d�Alg�rie pour subir les �preuves sanctionnant la fin du stage, se souviendront longtemps de leur d�convenue, il fallait se rendre au tribunal de Tlemcen pour constater toute la col�re et parfois la tristesse de ces jeunes futures robes noires. Sans l�effort et la volont� du b�tonnier, ma�tre Benmansour et ses collaborateurs, les examens n�auraient pas eu lieu, ils se sont d�roul�s quand m�me avec s�rieux et rigueur, mais dans des conditions d�plorables. Que s�est-il pass� ? Dans une correspondance adress�e au ministre de la Justice dont une copie remise � notre r�daction, les choses tournent autour d�une interpr�tation de loi, pourtant simple � traduire sur le terrain, quand il s�agit de l�avenir des centaines de jeunes, ayant choisi le m�tier. Dans une correspondance adress�e au procureur g�n�ral, le b�tonnier a sollicit� les salles d�audience pour le d�roulement de ces �preuves, la veille, le procureur avait donn� son accord, mais le lendemain contre toute attente, le procureur g�n�ral se ravisa et refusa de mettre � la disposition des candidats les salles pr�vues � cet effet. Selon ce dernier, ces examens ne figurent dans aucun texte de loi. Faux ! r�torque le b�tonnier, qui rappelle l�article 29 de la loi r�gissant la profession et de l�article 38 du r�glement int�rieur. L�attitude du procureur a fortement d�concert� les membres du barreau qui ont du mal � organiser ces �preuves, le moral des avocats stagiaires �tait bien bas. Le b�tonnier, rappelle dans sa correspondance au ministre que ce comportement est en nette contradiction avec les orientations de l�Etat, qui encourage la formation dans tous les secteurs. Cette position a contraint l�organisation, � prendre des mesures urgentes pour �viter un d�rapage, car comment peut-on refuser une simple salle d�audience � des stagiaires venus de toutes les r�gions d�Alg�rie et qui �taient anim�s d�un grand espoir. Ma�tre Benmansour, fait un rappel, on ne peut plus clair au ministre en soulignant que l�ordre des avocats a pris acte de ce refus qui ne peut �tre justifi�, et pour cause, les salles d�audience �taient libres et donc disponibles. Pour notre part, nous avons sollicit� une entrevue avec le procureur g�n�ral, pour en savoir plus cette affaire, mais un refus nous a �t� signifi� poliment. Des jeunes filles candidates venues de Annaba, �taient heureuses d��tre dans la capitale des Zianides, mais elles repartent avec un sentiment d�amertume, ce qu�elles ont v�cu au tribunal, �tait ressenti comme un affront. Enfin de compte, le b�tonnier rappelle qu�on ne peut d�livrer des attestations de fin de stage sans examens, ces �preuves ont toujours eu lieu et ce, depuis 1987 sans que personne s�y oppose. Comprend qui pourra � ce genre d�imbroglio dans l�enceinte d�un palais de justice.