Huit citoyens du comit� citoyen d�Ath-Mansour parmi lesquels figurent cinq d�l�gu�s ont �t� surpris ce jeudi d�apprendre que les poursuites judiciaires dont ils attendaient la lev�e apr�s l�accord entre le chef du gouvernement et les arouchs ont �t� aggrav�es en les reclassant de d�lits aux crimes, surtout celles ayant trait � la perturbation de la circulation. En effet, d�apr�s Mourad Bouguerrouch, tout a commenc� lorsque vers la mi-juin, il est all� voir le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Bouira pour s�enqu�rir de l��tat d�avancement des proc�dures les concernant, notamment apr�s l�engagement du chef du gouvernement de satisfaire toutes les incidences dont la lev�e des poursuites judiciaires ayant trait aux �v�nements de la Kabylie. Ce dernier, les ayant orient�s vers le juge d�instruction, celui-ci s�est montr�, selon Mourad Bouguerouch �allergique � tout ce qui avait trait aux arouchs, m�me lorsque les d�l�gu�s lui rappel�rent que les arouchs sont reconnus par le gouvernement qui �tait en train de dialoguer avec eux�. Moins d�une semaine plus tard, ce juge d�instruction en question a tenu ses promesses en disqualifiant les d�lits port�s dans les premi�res accusations en crimes. D�apr�s le d�l�gu� Mourad Bouguerrouch, le procureur g�n�ral qu�il avait vu entre-temps, lui aurait conseill� de pr�senter des demandes d�annulation des poursuites judiciaires. �Ces demandes seront introduites ce mercredi et c�est � partir de la r�ponse que nous saurions que tout le monde sera �difi� nous dira-il enfin.