El Bayadh Deux P/APC démis de leurs fonctions La valse des responsables locaux, qui anime la scène politique locale, ne cesse de s'étendre pour toucher à l'heure actuelle cinq P/APC. En effet, après ceux de Boussemghoun, Kef Lehmar et de Ghassoul qui furent relevés de leur fonction cet été, c'est au tour de deux autres de connaître le même sort récemment. Il s'agit du P/APC de Arbaouat, située à 100 kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, pourtant membre du conseil national du FLN. L'autre, qui a été éjecté de son fauteuil, n'est autre qu'un ancien moudjahid qui a régné à la tête de l'APC de Stitten durant plusieurs mandats. D'après nos sources, les faits reprochés à ces deux personnalités très connues dans la wilaya doivent être régler par la justice. En fait, leur origine remonte au début de l'été dernier lorsque le parti de Belkhadem, chef du gouvernement, procédait au renouvellement des instances de sa mouhafadha à Boussemghoun. Ce jour-là, des agressions physiques ont eu lieu contre deux députés du même parti, présents pour mener les travaux de renouvellement. L'assistance a jugé qu'ils étaient de trop surtout que leur maire, pourtant très estimé par la population locale, venait d'être relevé de ses fonctions. Présents alors aux travaux, les deux P/APC ont été accusés d'être parmi les instigateurs ayant entraîné un déchaînement des militants de la base du parti. Ainsi, les investigations menées auraient abouti à l'implication présumée des deux responsables locaux. Pour les deux P/APC, “cette histoire relève de l'absurde puisque les agresseurs ne relèvent même pas de nos circonscriptions”. Et d'ajouter : “Comment peut-on manipuler un jeune conscient des enjeux ?” A. M. Trafic de drogue à saïda La police judiciaire de la sûreté de wilaya de Saïda a enregistré durant le mois de Ramadhan l'arrestation de 11 personnes impliquées dans des affaires liées à la détention et commercialisation de psychotropes. L'intervention des éléments de la police judiciaire s'est soldée par la saisie de 1,335 kg de kif traité et 1 253 comprimés de pschotropes. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la république près le tribunal de Saïda qui les a mis sous mandat de dépôt pour trafic et détention de drogue et psychotropes. La majorité des dealers arrêtés ont été condamnés à plusieurs reprises pour les mêmes motifs. Durant la même période, côté crimes et délits, 42 affaires ont été traitées dans lesquelles 68 personnes ont été mises en cause dont 46 placées sous mandat de dépôt pour avoir commis des crimes et des délits contre des personnes, des biens d'autrui et publics. Concernant les accidents de la circulation, les services de l'ordre public en ont recensé 17, dont 15 corporels, et le retrait de 15 permis de conduire pour diverses infractions. Par ailleurs, les descentes effectuées par les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire au niveau des quartiers chauds, les postes et les marchés ont permis l'arrestation de 18 personnes recherchées par la justice parmi les 173 interpellées pour identification. F. Z.