Le wali de Boumerd�s, M. Ali B�drici, vient de signer un arr�t� mettant fin � un bras de force entre les fonctionnaires des for�ts de la da�ra de Bordj-Mena�el (wilaya de Boumerd�s) et une entreprise priv�e concernant l�extraction du tuf � partir d�un verger de la commune de Zemmouri. Pour rappel, le minist�re de l�Energie et des Mines �avait accord�, ill�galement�, estimaient les services des for�ts de la wilaya de Boumerd�s, l�autorisation d�exploitation mini�re d�un verger dans la commune de Zemmouri � une entreprise priv�e, l�ETPET, de Ouled Moussa, en vue d�extraire du tuf. Des dizaines de milliards de dinars sont en jeu. Ce m�me verger pour lequel l�Etat avait investi, en 2001, 1 573 936,65 DA avait �t�, rappelons-le, attribu� au g�rant de l�entreprise priv�e en question, et ce, dans le cadre de la concession des terres foresti�res mises en valeur. Cependant, voyant que le verger a �t� d�tourn� de sa vocation et risquant d��tre d�truit, les services des for�ts avaient destitu� en 2003 le b�n�ficiaire de son droit de jouissance. Partant du fait, par ailleurs, que les autorisations d�exploration ne reposent sur aucune loi, les m�mes services des for�ts de la wilaya de Boumerd�s particuli�rement ceux de la circonscription de Bordj-Mena�el concern�s territorialement par la gestion de cette parcelle de plus de 40 hectares se sont oppos�s � cet immense g�chis. Ils l�on fait seuls. Parfois ils ont utilis� leur corps comme obstacle contre un entrepreneur qui pensait jouir des appuis dans cette obscure affaire et continuait � pr�lever ce mat�riau. Mise � part la sortie du wali qui a tout de m�me mis en porte-�-faux une double d�cision sign�e par le ministre de l�Energie et des Mines, aucune autre institution ne leur avait port� l�appui n�cessaire. Pis, selon plusieurs sources s�res, des hauts responsables ont �t�, secr�tement, pour des int�r�ts occultes, les d�fenseurs ardents de cet entrepreneur. D�autres, pourtant directement concern�s, sont rest�s dans l�expectative pr�f�rant s�accrocher � leur opportunisme habituel. La chambre civile avait rejet� la plainte et le dossier des forestiers au motif qu�elle n�est pas qualifi�e � traiter cette affaire. Belle est cette victoire de ces fonctionnaires qui ont pris leur courage � deux mains pour d�fendre ce patrimoine. Mais cette affaire serait-elle poursuivie s�rieusement ou bien sera-t-elle �touff�e une fois de plus comme nous l�avions relev� dans notre pr�c�dent article ?