Quatre attentats manqu�s se sont produits jeudi dans la capitale britannique, semant un vent de panique au sein de la population londonienne. Des attentats que le r�seau terroriste Al Qa�da a revendiqu�s vendredi sur internet, dans un communiqu�. Ch�rif Bennaceur- Alger (Le Soir) - Des actions que ce communiqu� sign� des �Brigades Abou Hafs al Masri�, du nom d�un chef du r�seau d�Oussama Ben Laden, tu� dans la guerre d�Afghanistan, et dont l�authenticit� ne peut toutefois �tre �tablie, a qualifi�es d� �avertissement�. Un �avertissement � tous ceux qui suivent la politique du pr�sident de l'Am�rique infid�le" (en Irak)� et �un message � tous les gouvernements europ�ens. Nous ne nous calmerons que lorsque toutes les forces infid�les auront quitt� l'Irak". En effet, quatre explosions de bombes, de faible puissance, se sont produites, jeudi � 11h30 GMT, dans trois stations de m�tro (Oval, Warren Street et Shepherd's Bush) et � bord d�un autobus � deux �tages, � Hackney (est), sans toutefois provoquer de victimes. N�anmoins, une forte sensation de peur a plan� jeudi sur la ville et �treint une population d�j� �prouv�e le 7 juillet dernier par une s�rie d�autres attentats sanglants, survenus dans les m�mes conditions et qui se sont sold�s par la mort de 56 personnes et 700 bless�s. Une sensation exacerb�e par les appels � la vigilance adress�s aux habitants de Londres, le d�ploiement d�un important contingent de policiers arm�s dans les stations de m�tro, gares routi�res et autres sites sensibles, et le bouclage de certains quartiers. R�agissant, le Premier ministre britannique Tony Blair qui a appel� ses compatriotes et les habitants de la cit� londonienne �� ne pas c�der � la panique et � garder le calme�, a affirm� que les responsables de ces actes �veulent instaurer un climat de terreur et de peur dans le but de paralyser notre action�. En r�action � ces actes, les Etats-Unis ont fait savoir que le pr�sident am�ricain, George W. Bush, �suit de pr�s� l��volution de la situation � Londres. Le pr�sident fran�ais, Jacques Chirac, avait, quant � lui, exprim� la solidarit� et le soutien de la France au peuple britannique et sa d�termination � �combattre ensemble le terrorisme �. Des attentats condamn�s �galement par plusieurs autres chefs d�Etat et de gouvernement � travers le monde et le renforcement des dispositifs et mesures antiterroristes. D�s les attentats survenus, les services de Scotland Yard avaient r�v�l� que ces explosions n�ont engendr�, selon les premiers examens, aucune trace �d�agents chimiques�. Le patron de Scotland Yard, Ian Blair, avait cependant indiqu� que ces attentats se sont produits de fa�on �quasi simultan�e�, avant d�ajouter, sans autres indications, que d�autres bombes n�avaient pas explos�. Ce faisant, il a pr�cis� que la situation est en passe d'�tre "compl�tement sous contr�le", avec la mise en place de centres de collecte de t�moignages. Ian Blair a pr�cis�, en outre, que les bombes �taient de petit format et beaucoup moins puissantes que celles qui ont secou� Londres le 7 juillet dernier. La police britannique a indiqu� avoir r�cup�r� les quatre engins explosifs utilis�s pour la deuxi�me s�rie d'attentats et les sacs � dos qui les contenaient. Par ailleurs, les enqu�teurs britanniques ont lanc� l�examen de tous les d�tails li�s � ces attentats pour en d�terminer les auteurs mais �galement pour savoir s�il existe une quelconque relation avec ceux du 7 juillet. Ainsi, la police a ajout� qu'elle va chercher � �tablir si les explosifs sont similaires � ceux trouv�s lors de perquisitions dans le Yorkshire Ouest (nord de l'Angleterre) apr�s les attentats d�il y a deux semaines. Dans ce contexte, Ian Blair avait indiqu� qu� �il y a des points communs entre ces deux �v�nements mais il est trop t�t pour dire s'ils sont li�s�. Ainsi, la police britannique poursuivait, hier vendredi, l�examen des quatre bombes non explos�es pos�es jeudi par les auteurs des nouveaux attentats avort�s � Londres. Quatre hommes auraient, ainsi, �t� vus en train de s�enfuir apr�s avoir �chou� � faire exploser leurs bombes dans trois rames de m�tro et un autobus � deux �tages. A ce propos, un conseiller gouvernemental pour la lutte antiterroriste, Mike Granatt, a indiqu� que les auteurs de l�attentat ont probablement laiss� derri�re eux �une mine d�indices�, ajoutant que les policiers ont �peut-�tre des empreintes digitales, du mat�riel, qu�ils peuvent examiner, comparer pour retrouver la trace des composants utilis�s et la signature du fabricant de la bombe�. Cela �tant, la panique a repris hier apr�s que des policiers eurent interpell� et tu�, de cinq balles, un homme, un kamikaze pr�sum� plus t�t dans la journ�e, apr�s 9h00 GMT, dans le m�tro de Londres � la station de Stockwell (sud de la capitale), situ�e � une station d�Oval.