L�atterrissage forc� du Boeing 747 d�Air Alg�rie vendredi dernier pour cause �d�incident technique� d� � �une surchauffe du syst�me de pr�l�vement d�air au niveau du pyl�ne du r�acteur n�1� renseigne, selon les sp�cialistes, sur une strat�gie d�affr�tement peu convaincante adopt�e par la compagnie nationale Air Alg�rie. Un �tat des lieux qui ne cesse d��tre d�nonc� et par le personnel m�me et par les diff�rents syndicats du secteur. Dans un communiqu� rendu public hier, le Syndicat des pilotes de ligne alg�riens (SPLA), a tenu � pr�ciser, tout en assurant les passagers sur le d�vouement des pilotes alg�riens, que l�appareil en question a �t� affr�t� avec son �quipage en conduite. Une solution que la direction d�Air Alg�rie approuve chaque ann�e en vue de pallier le rush de la p�riode estivale et qui ne reste pas sans cons�quences puisque les vols programm�s en cette p�riode seront g�n�ralement assur�s par des pilotes alg�riens. Faut-il mentionner que la compagnie nationale Air Alg�rie a opt�, et ce depuis quelques ann�es d�j�, pour les solutions les �moins co�teuses � en d�pit de l��tat des appareils affr�t�s. �Il est arriv� que les r�acteurs s�arr�tent en plein vol et que gr�ce au g�nie et � la comp�tence des pilotes alg�riens bien des catastrophes ont pu �tre �vit�es�, a t�moign� un ancien pilote alg�rien. Ainsi donc �le Boeing 747 assurant le vol Alger-Marseille sous le n�AH 1022 �tait pilot� par un �quipage �tranger�, tient � pr�ciser le syndicat des pilotes alg�riens qui rappelle aussi qu��au moment o� le renouvellement de la flotte d�Air Alg�rie qui arrive � son terme, l�affr�tement cible toujours des avions vieillissants !�. Par ailleurs, il est � noter que ce gros porteur, dont la capacit� atteint les 450 si�ges, est limit� par les autorit�s fran�aises � une capacit� de passagers �quivalente au Airbus 330. Le SPLA renseigne que �la direction va recourir � ses Airbus 330 et ses pilotes pour pallier les d�ficiences de ces Boeing 747 venus en renfort !�. Pour ce qui est du Boeing 747 en panne, l�appareil mettra au moins trois � quatre jours pour voler de nouveau, dit-on.