Le ministre de la Solidarit� et de l�Emploi est sur les starting-blocks. En rendant visite, hier, aux enfants de la �trag�die nationale� en vacances sur les hauteurs� de Birkhadem, Djamel Ould-Abb�s veut �tre le premier � lancer la campagne pour la charte de la r�conciliation nationale. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le minist�re de la Solidarit� a ouvert les portes du Centre national de formation des personnels sp�cialis�s, sis � Birkhadem, afin d�accueillir les enfants de la �trag�die nationale �. La prog�niture des victimes du terrorisme et celle des terroristes ont �t� rassembl�es dans cet �tablissement durant la p�riode estivale. �Il n�y a aucune diff�rence entre ces enfants. Ceux sont les premi�res victimes de cette trag�die �, note Djamel Ould Abb�s en serrant dans ses bras un bambin. Le responsable de la �colonie de vacances� explique au ministre que pr�s de 300 colons originaires d�une dizaine de wilayas ont �t� accueillis depuis le mois de juillet. Il insiste sur le fait que les enfants profitent pleinement des joies de la mer. Le d�placement est quotidien et s�effectue par autobus. �Avez-vous suivi le discours du pr�sident de la R�publique ?�, demande Ould-Abb�s � un groupe de jeunes filles. Elles r�pondent timidement au ministre par l�affirmative, visiblement impressionn�es par le responsable et par la cam�ra de la t�l�vision d�Etat. R�unis dans le r�fectoire, les enfants participent � des travaux manuels. Ould-Abb�s joue aux �checs, encourage de jeunes p�tissi�res et sort du r�fectoire avec un macram� et un savon d�cor� de ruban rouge qu�il promet de poser sur son bureau. La visite du ministre de la Solidarit� se termine par une tourn�e dans les chambres puis par une photo de groupe sur fond de chahut de gamins. Apr�s Birkhadem et sa colonie loin de la mer, Djamel Ould Abb�s s�en est all� rendre visite aux pensionnaires du Centre des femmes en d�tresse de Zghara, sur les hauteurs de Bab-el-Oued. Ces derni�res ont eu droit � un bus flambant neuf offert par le minist�re de tutelle. Djamel Ould-Abb�s leur promet �galement des locaux et des micro-cr�dits afin de permettre une r�insertion par le travail et la libre entreprise.