Au cours de son marathon � travers la wilaya de Tizi-Ouzou, le ministre de la Sant�, M. Amar Tou, a pris les d�cisions suivantes : L�h�pital Krim-Belkacem de Dra�-El-Mizan, qui a ouvert en mars 2005 un service d�h�modialyse de 7 g�n�rateurs travaillant 6 jours sur 7, a b�n�fici� de 7 autres reins artificiels pour faire face � la pathologie tr�s �lev�e dans la r�gion. Le service qui est tr�s bien tenu par une jeune et dynamique �quipe m�dicale est actuellement submerg� selon les indications fournies au ministre. L�h�pital de Boghni, une vieille structure datant du d�but des ann�es 1950 et dont les capacit�s sont tr�s largement d�pass�es, a b�n�fici� de l�extension du service p�diatrie log�e � l��troit dans un r�duit de quelques m�tres carr�s ainsi que de l��quipement d�une salle op�ratoire suppl�mentaire, le service m�decine homme demand� en extension par les responsables de l��tablissement est � examiner et � proposer en inscription. L��tablissement n�cessite, de toutes les mani�res, une r�habilitation globale urgente et une extension � moyen terme. L�h�pital de A�n-El-Hammam datant de la fin du XVIIIe si�cle reste une belle structure adapt�e au site montagneux de la r�gion, b�n�ficie, lui de l��quipement d�une nouvelle structure des urgences entam�e en 1992 relanc�e r�cemment et achev�e en deux ans, elle sera mise en service en janvier 2006. Les responsables locaux, qui ont demand� l�ouverture d�un service ORL, ont eu la r�ponse suivante du ministre faite en conventionnement avec les sp�cialistes install�s � titre priv� ou avec le CHU. L�h�pital de Larba�-Nath-Irathen, qui dispose de deux blocs op�ratoires hautement performants, b�n�ficie de l��quipement de la maternit� et d�une troisi�me salle op�ratoire. L�h�pital psychiatrique de Oued-A�ssi a le feu vert du ministre pour la climatisation, pour la cr�ation juridique de l�unit� p�do-psychiatrique ouverte depuis deux ou trois ans, les responsables doivent engager une r�flexion, si possible avec des centres similaires, pour la cr�ation d�un r�seau de relais ext�rieurs destin�s � faciliter la r�insertion des malades gu�ris. Cet �tablissement qui date des ann�es et qui couvre quatre wilayas manque de places, de sp�cialistes et de param�dicaux. Il pr�sente les caract�ristiques suivantes, un m�decin pour 25 malades et un param�dical pour 75 malades, la demande d�hospitalisation d�passe de tr�s loin les capacit�s d�accueil, l�extension de centre de m�me que celui de Sour-El-Ghozlane et de A�n-Defla est envisag�e parall�lement � la cr�ation d�un h�pital � Bouira. L�h�pital d�Azazga, qui a ouvert un centre de 7 g�n�rateurs d�h�modialyse en mars 2005, fonctionnant � plein temps vu la pathologie locale, s�est octroy� une extension de 7 autres reins artificiels. Sur le site de ce bel �tablissement, le ministre a d�couvert la maquette d�un projet d�h�pital de 60 lits et 6 logements d�astreinte devant �tre r�alis� � Azeffoun sur un financement sous forme de don de l�Arabie Saoudite. La m�me offre, toujours � titre de dons, deux autres h�pitaux devant �tre implant�s � Tablat, wilaya de M�d�a, et � Annaba et enfin � titre de pr�t un h�pital � Th�nia, selon les informations livr�es par le ministre � cette occasion. Les demandes de la clinique Sbihi visant la transformation de la clinique relevant actuellement du secteur sanitaire de Tizi-Ouzou en �tablissement hospitalier sp�cialis� et le renforcement de maternit� sont ajourn�es en vue d�un examen plus approfondi avec la tutelle. L��tablissement est, en tous les cas, s�rieusement repris en main par les 8 sp�cialistes s�dentaris�s ces derniers temps. Le Belloua et Mohamed-Nedir, les deux h�pitaux faisant partie du CHU de Tizi-Ouzou, sont en train de subir des transformations impressionnantes sur le plan de l�am�nagement interne, de l�hygi�ne et de l�organisation. La r�habilitation de ces deux �tablissements enterre, nous l�esp�rons pour de bon, la triste et hideuse image que l�on tirait, il n�y a pas si longtemps d�une visite furtive de leurs installations.