L�Ansej d�Oum El-Bouaghi a sign� une convention avec les trois plus importantes communes de la wilaya, � savoir A�n Be�da, A�n M�lila et Oum El- Bouaghi pour la mise en place de dispositions permettant la cr�ation et l�implication de micro-entreprises dans le ramassage des ordures, du nettoyage et de l�entretien de l��clairage public en milieu urbain. D�autre part, les responsables de l�Ansej de la wilaya d�Oum El-Bouaghi sont en phase d�entreprendre des contacts avec l�OPGI en vue de concr�tiser, � moyen terme, le projet de cr�ation d�autres micro-entreprises pour l�entretien des b�timents ainsi que la mise en valeur des espaces verts. Toutes ces nouvelles d�marches entreprises sont per�ues comme positives dans la mesure o� elles permettront � de jeunes ch�meurs d�avoir acc�s � un travail permanent et de proc�der en m�me temps � am�liorer le cadre de vie des citoyens. Le probl�me qui se pose toujours pour les jeunes ch�meurs qui d�sirent activer dans le cadre du dispositif de l�Ansej n�est autre que celui des banques qui accordent des cr�dits � un rythme tr�s long par rapport aux demandes de cr�ation de micro-entreprises, d�pos�es au niveau de banques et qui ont b�n�fici� d�une attestation d��ligibilit� de la part de l�Ansej. Depuis mars 1998 et jusqu�� ce jour, sur les 6 500 dossiers �tudi�s et qui ont �t� accept�s par l�Ansej, quelque 1 275 accords bancaires ont permis � des jeunes ch�meurs de cr�er leurs propres micro-entreprises mais beaucoup de choses restent � faire. Selon le directeur de l�Ansej d�Oum El-Bouaghi, M. Chakib Benderradji, une �valuation de la situation a permis de constater que 70% des micro-entreprises cr��es dans la wilaya d�Oum El-Bouaghi sont en activit�, ce qui �limine, en grand partie, les id�es n�gatives qui circulent au sujet des jeunes ch�meurs qui disparaissent de la circulation ou d�clarent faillite quelque temps apr�s avoir acquis le mat�riel et un cr�dit bancaire. Il faut souligner au passage que les jeunes ch�meurs qu�on a rencontr�s ont exprim� en majorit� leurs satisfactions relatives � l�accueil qui leur est r�serv� au niveau des services de l�Ansej, et ceci prouvant cela, il est �vident que si on ne peut pas donner un travail imm�diatement � un ch�meur on peut l�aider au moins psychologiquement en �tant tout simplement � son �coute. Une enqu�te entreprise a permis, entre autres, d�avoir des id�es pr�cises sur l�impact du dispositif en question sur l��conomie nationale. Il s�av�re entre autres �l�ments de base et selon un constat �tabli, que les activit�s industrielles sont rel�gu�es au second plan. De petites unit�s de chocolaterie, d�agroalimentaire ou encore de fabriques de produits divers sont autant de secteurs porteurs mais boud�s par manque de savoir-faire des jeunes qui se lancent tous dans pratiquement les m�mes cr�neaux, � savoir le transport, la boulangerie et les services relatifs � l�informatique entre autres, ce qui explique le gel de certaines activit�s en raison d�une saturation perturbante.