C�est parti ! La succession aux Reds de Liverpool sera ouverte ce soir, m�me si, en r�alit�, quelques beaux outsiders, tels Manchester United et l�Inter Milan, ont �t� contraints d�entrer dans le vif du sujet il y a trois semaines de cela d�j� avec cette dure �preuve qu�est le tour pr�liminaire, qui s�est encore une fois av�r� un couperet pour des habitu�s � l�instar du Dynamo Kiev, du Sporting Lisbonne, le finaliste malheureux de la derni�re coupe de l�UEFA, ou encore de l�AS Monaco, vice-champion d�Europe il y a quinze mois. Azedine Maktour � Alger (Le Soir) � Ce soir donc, sonnera le rappel pour d�authentiques favoris de cette 51e �dition. En t�te, bien entendu, le plus Galactique que jamais Real Madrid. Un �ternel favori en puissance qui, cette fois encore, ne fait pas son entr�e dans les meilleures conditions puisque, aussi bien sur le plan moral que �humain� il semble quelque peu affect� par le revers subi � Bernabeu, samedi en championnat, face au Celta Vigo. Un match durant lequel les Meringue ont sembl� compl�tement d�sorient�s par la d�fection de Zinedine Zidane sur lequel, il est vrai, repose le jeu depuis son repositionnement dans le sch�ma de jeu d�sormais pr�conis� par Wanderlei Luxemburgo. Comme si les p�pins ne manquaient pas, les Madril�nes devront composer avec une autre absence, celle de Ronaldo. De s�rieux tracas qui s�ajoutent � la valeur intrins�que de l�adversaire qui, il faut le dire, pr�sente de beaux arguments m�me s�il vient d�un championnat en mal de reconnaissance compar� aux Liga, Calcio et autre Premier League. L�Olympique Lyonnais fait, en effet, partie de ces rares clubs fran�ais d�un calibre assez bon pour lui permettre d�atteindre des stades assez avanc�s en coupes europ�ennes, comme il l�a prouv� depuis trois ou quatre ans. Une premi�re sortie qui nous renseignera au moins sur une partie des aptitudes de cette �quipe du Real devenue, depuis deux saisons, le champion des coups d��p�e dans l�eau, comme l�a qualifi�e un chroniqueur ib�rique � la fin de la saison � blanc en juin dernier. Autre grosse pointure en appel ce soir, le Milan AC. Le malheureux finaliste de l�inoubliable finale d�il y a un peu plus de trois mois entre dans une campagne qui, pour lui, s�apparente � une sorte de �saison pour la r�demption� apr�s les immenses ratages, domestiques et continentaux de la saison derni�re. Premi�re �tape de cette d�licate campagne, le Fenerbah�e d�Istanbul, meilleur repr�sentant actuel d�un football turc auquel les Rossoneri se sont souvent mal accommod�s. Le souvenir de la d�sillusion subie, il y a quatre saisons face � l�autre gros repr�sentant turc, Galatasaray, hante, en effet, toujours les esprits des habitu�s de San Siro. Il faut tout de m�me reconna�tre que depuis cette fameuse soir�e du stade �Ali Sami Yen� d�Istanbul, le Milan AC s�est remis � se faire respecter partout o� il passe. Face aux hommes du rigoureux Christophe Daum, l�entra�neur allemand des Jaune et Bleu de Fenerbah�e, les Schevchenko, Kaka et autre Vieri savent qu�ils sont mis en demeure d�afficher leurs intentions d�s le d�part parce que dans ce groupe E, eu �gard aux forces en pr�sence, les matches-pi�ges risquent de se succ�der. Et les matches de se genre, Milan ne les aime pas tellement. Avec le Real et Milan, Chelsea fait figure d��pouvantail. A priori, ce ne sont pas les Anderlechtois qui semblent en mesure de leur poser les plus s�rieux probl�mes dans ce tour de poules. Les plus � m�me de contrarier les plans de Mourinho et sa bande ont pour nom le B�tis de S�ville et . . . Liverpool. Ce m�me Liverpool qui s�est fait un malin plaisir de d�jouer, lors des demi-finales de la saison derni�re, tous les pronostics en sortant Frank Lampard et ses amis dans l�ultime �tape avant le rendezvous d�Istanbul. Pour cette premi�re lev�e dans la poule G, les regards seront plut�t braqu�s sur l�ar�ne s�villane Manuel-Ruiz-de-Lopera o� les Reds, qui ont eu � franchir trois tours de qualification avant de gagner le droit de d�fendre leur titre, auront � faire � une �quipe du B�tis qui, malheureusement pour son bapt�me de feu parmi la cr�me du football europ�en, sera rudement handicap� par les absences sur blessures de Joaquin, Luis Fernandez et du Br�silien Edu. On imagine d�ici le genre de tracas auquel est soumis Lorenzo Serra-Ferrer, le coach du B�tis, qui comme tout le monde sait que la qualification pour le prochain tour d�pendra directement des r�sultats des matches face � l��quipe concurrente pour la seconde place du groupe, la premi�re �tant, semble-t-il, promise aux Bleus de Chelsea. Derri�re les favoris que sont le Real Madrid, Milan AC et Chelsea, et dans le lot des outsiders aux dents longues, tel Liverpool, on retrouve les Nerazzuri de Milan. Les Interistes, qui font figure du croque-mitaine du groupe H, semblent en effet au-dessus du lot et tout indique que, comme c�est le cas par exemple dans la poule de Chelsea, l�essentiel de l�int�r�t sera focalis� sur la course � la seconde place qualificative. Et l�, entre les Tch�ques d�Artmedia et leurs plus exp�riment�s rivaux peut-�tre, les Rangers de Glasgow et le FC Porto en l�occurrence, il risque d�y avoir un joli mini-championnat. A.M.
START (19h45) Groupe E PSV Eindhoven - Schalke 04 AC Milan - Fenerbah�e Groupe F O. Lyon - Real Madrid Olympiacos - Rosenborg Groupe G B�tis S�ville - Liverpool Chelsea - Anderlecht Groupe H Artmedia - Inter Milan