Le Conseil des lyc�es d�Alger qui a anim� une campagne active pour la d�fense du pouvoir p�dagogique des enseignants et la pr�dominance de la comp�tence sur la gestion administrative de l�acte p�dagogique dans l��ducation durant l�ann�e scolaire �coul�e constate que ces pressions ont permis cette ann�e d��viter les inscriptions sauvages. Ainsi, disent-ils, �la rentr�e scolaire 2005-2006 est caract�ris�e par l�introduction de mesures d�am�nagement dans l�enseignement secondaire sans que les enseignants soient compl�tement inform�s des nouvelles dispositions ni des nouveaux programmes d�enseignement. Cette d�marche qui exclut l�enseignant du d�bat affaiblit les proc�dures d�mocratiques recommand�es par la commission nationale de la r�forme de l��ducation et accro�t l�inqui�tude des enseignants quant aux conditions de travail. Cette rentr�e scolaire est marqu�e aussi par une gestion opaque de la carte scolaire qui a amplifi� le surplus d�enseignants dans plusieurs wilayas et d�voile une �conomie d��chelle faite sur le dos des enseignants et des �l�ves puisque les classes sont toujours surcharg�es et les emplois du temps alourdis �. �Dans la capitale, la gestion de la carte sans consultation de la commission paritaire a permis � l�administration de r�duire les divisions p�dagogiques entra�nant un surplus d�enseignants qui se sont trouv�s de fait affect�s � d�autres lyc�es, le jour m�me de la rentr�e scolaire sans pr�avis et souvent sans postes r�els. Ce type de gestion dualiste du mouvement du personnel a �t� maintes fois d�nonc� par le pass�. On ne peut pas convoquer la commission paritaire seulement quand il s�agit de ventiler les demandes d�affectation sollicit�es par les enseignants; elle doit �tre �galement consult�e avant toute proc�dure d�ouverture, de fermeture, de transfert de postes dans le cadre de la carte scolaire. Le CLA compte appeler � une protestation contre la gestion opaque de la carte scolaire, contre la r�duction des divisions p�dagogiques, du volume horaire de certaines mati�res et la suppression des TD et contre la suppression de postes p�dagogiques dans certains lyc�es de la capitale.� S�agissant de la surcharge des classes et l�exclusion des �l�ves des lyc�es, le CLA affirme avoir constat� sur le terrain que �des lyc�es ont connu des saign�es d�enseignants et une r�duction anormale des divisions p�dagogiques � cause des exclusions massives des �l�ves de terminale et d�autres niveaux comme c�est le cas � Ibn-El-Ha�tem, El- Mokrani et le lyc�e Emir- Abdelkader qui font l�objet d�un v�ritable plan de d�stabilisation�. Enfin, le CLA appelle tous les enseignants des lyc�es � r��lire leurs d�l�gu�s et � se pr�parer � une campagne de mobilisation autour de l�augmentation des salaires et de la gestion de la carte scolaire et la promulgation du statut de la Fonction publique et du statut particulier du PES. Un plan d�actions sera soumis aux enseignants des lyc�es pour approbation, selon la d�claration du CLA.