Dans tous les pays de la plan�te, l�ivresse sur la voie publique reste un d�lit r�prim� par la loi, sauf � Tlemcen peut-�tre. Cela peut para�tre invraisemblable, pour une ville r�put�e, conservatrice et traditionnelle, mais depuis quelques mois, le vin et la bi�re ne coulent pas uniquement dans les bistrots ou dans les lieux autoris�s, mais parfois devant des �coles que les beuveries ont lieu. Sur les bords de la rocade qui traverse Mansourah, mieux vaut ne pas s�aventurer le soir en famille. L�ivresse et le racolage ont pouss� certains habitants � fuir les lieux pour pr�server leurs enfants des mauvaises surprises. Aux abords de l�universit� d�Imama, c�est � peu pr�s le m�me spectacle, si l��cole est sinistr�e, l�universit� est tout simplement clochardis�e. Faut-il aussi rappeler que c�est le seul campus universitaire en Alg�rie qui n�est pas s�curis� (ni police ni gendarmerie). Cependant un autre danger guette la population, ce sont les automobilistes �ivres qui prennent le volant�. Le week-end, ce sont des dizaines de voitures stationn�es au bord de la route, dans la p�riph�rie de Mansourah, les beuveries durent jusqu�au petit matin. Et on imagine tout ce beau monde repartir en conduisant. La conduite en �tat d�ivresse est un grave d�lit, faut-il encore proc�der � un alcootest. Ces derni�res ann�es, la population de Tlemcen a retrouv� le calme, le terrorisme ne s�vit plus. Aujourd�hui c�est un nouveau combat qu�il faut engager car cette situation peut engendrer de graves incidences � la soci�t�. Il est grand temps que les autorit�s s�occupent de ces f�tards qui ne respectent ni la loi ni la morale. Tlemcen a vraiment besoin d�un grand coup de balai, � commencer par le transfert des d�bits de boissons vers les lieux plus discrets, les amateurs de Bacchus appr�cieront � coup s�r la fra�cheur des cascades et la ville retrouvera son calme.