La charmante station baln�aire d�Azeffoun va enfin b�n�ficier des services d�une station d��puration qui entrera en fonction dans les prochains mois. Selon Abdouche Yazid, subdivisionnaire des services de l�hydraulique de la da�ra, �la construction de l�infrastructure en question est compl�tement achev�e�. Situ�e en retrait de la ville, des habitations et assez loin des plages sur un terrain de plusieurs centaines de m�tres carr�es, cl�tur�e au nord de la zone d�activit�, elle sera dot�e de deux stations de refoulement qui seront construites l�une, au bord de l�oued Tifras, et l�autre sur la rive de l�oued Gourar pour recueillir et acheminer toutes les eaux us�es du p�rim�tre urbain et de l�actuelle zone touristique comprenant plusieurs luxueux h�tels et complexes. Ces deux stations, qui auront pour r�le aussi d'alimenter la station d��puration, sont en cours de r�alisation et, selon le m�me responsable, �le taux d�avancement des travaux avoisine les 80% dans les deux unit�s�. L�ach�vement de la conduite d�assainissement et d�acheminement principale qui est en train de se r�aliser ne saurait tarder. �Elle est presque termin�e, il ne lui manque que quelques raccordements des r�seaux secondaires�, ajoute encore le chef de service de l�hydraulique de la da�ra d�Azeffoun. �La mise en service de la station d��puration interviendra avant la fin de l�ann�e en cours�, nous a encore pr�cis� notre interlocuteur. Une fois ladite station entr�e en fonction, les eaux us�es d�vers�es dans l�oued Tifrast qui d�borde sur l�une des meilleures plages de la station baln�aire, � savoir celle du centre, va s�ass�cher naturellement et permettre sa jonction avec celle du Caroubier. Azeffoun aura ainsi une plage d�un kilom�tre de long l��t� prochain. La fermeture de cette derni�re plage aux baigneurs durant l��t� �coul� a pes� lourd dans l��chec de la saison estivale. �La plus mauvaise saison de ces cinq derni�res ann�es�, ne cessent de r�p�ter les autochtones. Habituellement, � la fin du printemps, les autorit�s locales ass�chent l�oued de ses eaux us�es avant qu�elles n�arrivent � la plage en creusant des fosses septiques espac�es de quelques m�tres dans le lit du ravin afin de provoquer le lagunage des immondices. Ce qui n�a pas �t� le cas, malheureusement, la saison �coul�e. A cela s�ajoute �galement la prolif�ration des nu�es de bestioles, les moustiques en particulier, qui envahissent les maisons et les commerces rendant le quotidien des riverains et des estivants en qu�te de repos un peu plus difficile et bien s�r sans oublier les odeurs naus�abondes qui se d�gagent et empestent l�air des environs imm�diats de l�oued aux lagunes noires. Par ailleurs, il est utile de rappeler que cette plage de galets est tr�s fr�quent�e par les estivants de passage dans le Cap-des-Vents. Les statistiques de la Protection civile d�montrent que durant l��t� 2004, cette plage a accueilli � elle seule pas moins de 200 000 visiteurs. De plus dans ses environs se tient le gros du commerce saisonnier dont les investisseurs tiraient de gros b�n�fices de la situation d�o� toute son importance capitale pour l��conomie locale, fond�e sur l�apport exclusif du tourisme estival.