Les membres de l'Union des parents d'�l�ves de la wilaya d'Alger que pr�side Amar Yahia qui ont anim� jeudi une conf�rence de presse � Alger ont soulign� �la n�cessit� d'unifier les efforts pour une meilleure prise en charge des pr�occupations et des probl�mes des scolaris�s au cours des diff�rents cycles d'enseignement�. Au cours de cette rencontre, qui a regroup� les associations et les coordinations des parents d'�l�ves de la wilaya d'Alger, les participants ont proc�d� � l'�valuation de la rentr�e scolaire 2005/2006, tout en formulant une s�rie de recommandations qui permettront de contribuer � la r�forme du syst�me �ducatif. Amar Yahia, qui s�est f�licit� de la derni�re d�cision prise par Boubekeur Benbouzid concernant la r�int�gration des �l�ves exclus en 9�me ann�e et en 3�me ann�e secondaire auquel son association n�a pas cess� d�appeler � leur r�int�gration depuis la rentr�e scolaire, a indiqu� que �ce type de rencontre permettra aux parents d'�l�ves de poser les probl�mes auxquels est confront�e leur prog�niture au d�but de l'ann�e scolaire�. Il a par ailleurs �voqu� certains probl�mes signal�s au niveau des �tablissements scolaires, tels que �le d�ficit en enseignants du cycle moyen et secondaire, la surcharge des classes au niveau de certaines �coles et la mauvaise distribution du livre scolaire�. Les participants ont, en outre, soulign� la n�cessit� de r�gler les probl�mes dont souffrent les handicap�s au niveau des centres et de prendre en charge les pr�occupations sp�cifiques de la cat�gorie des non-voyants. En effet, le pr�sident de l�UPEWA, qui d�non�ait quelques irr�gularit�s dont notamment l�application de d�cisions �manant tant de la tutelle que de l�Inspection acad�mique de la capitale, n�a pas tort, puisque, selon des informations en notre possession, plusieurs chefs d��tablissement refusent d�appliquer ces d�cisions, et ce, � l�image des chefs d��tablissement Omar-Racim et Ibn-Nas de Sidi M�Hamed ou encore le directeur du CEM Ali-Mekki qui refuse m�me de remettre les imprim�s de transfert aux parents d�un �l�ve qui est n� de surcro�t en 1990. Ce chef d��tablissement, qui ne serait pas � sa premi�re bourde selon les parents d��l�ves, explique son refus par le fait que l��l�ve en question s�absente souvent. Peut-on mettre cet enfant � la rue � cet �ge-l� ? Ne pourrait-on pas accorder une autre chance � cet �l�ve ? L�on se demande quel est le r�le du patron d�une direction de l��ducation quand un chef d��tablissement refuse d�appliquer une telle d�cision, �manant, de surcro�t, de sa propre structure ou encore de sa tutelle ? Enfin, en vue d'�valuer l'application du programme de r�forme du syst�me �ducatif, des cartes techniques ont �t� distribu�es � toutes les associations et les coordinations pour leur permettre d'exprimer leurs opinions et de formuler leurs propositions au sujet des r�formes en cours au niveau des diff�rents cycles de l'enseignement.