Vraisemblablement, le gouvernement n�est pas pr�s de c�der dans l�imm�diat � l�une des principales revendications de la Centrale syndicale UGTA, � savoir l�abrogation du 87 bis. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C�est ce qui ressort des r�sultats ayant sanctionn� la r�union du travail qui a regroup� avant-hier au Palais du gouvernement les repr�sentants de l�UGTA et du patronat et les repr�sentants du gouvernement. La d�l�gation de la Centrale syndicale, conduite par le trio du secr�tariat national Abdelkader Malki-Badreddine Mohamed Lakhdar-Boualem Bouzidi, ont tenu en la circonstance � d�fendre �la principale revendication de l�UGTA, en l�occurrence l�annulation pure et simple de l�article 87 bis relatif au salaire national minimum garanti (SNMG)�. Pour rappel, l�article 87 bis amendant l�article 87 stipule, selon le code du travail, que le �salaire national minimum garanti (SNMG), pr�vu � l�article 87 ci-dessus, comprend le salaire de base, les indemnit�s et primes de toute nature � l�exclusion des indemnit�s vers�es au titre de remboursement de frais engag�es par le travailleur�. Le salaire national minimum garanti (SNMG) est d�fini par l�article 87 de la loi 90-11 qui indique que �le SNMG est applicable dans les secteurs d�activit� fix� par un d�cret apr�s consultation des associations syndicales de travailleurs et d�employeurs les plus repr�sentatives�. Ainsi pour la d�termination du SNMG, il est tenu compte de �la productivit� moyenne nationale enregistr�e, de l�indice des prix � la consommation et de la conjoncture �conomique g�n�rale�. Mais, il s�av�re lors de la r�union de dimanche dernier, selon notre source, �que les repr�sentants du gouvernement, soutenus implicitement par ceux du patronat, ont �vit� d�engager un large d�bat autour de la question se limitant � expliquer aux repr�sentants de l�UGTA les incidences financi�res n�es de la r�vision de ce dispositif l�gislatif. Mais, il n�en demeure que les participants � cette rencontre ont approuv� le rapport liminaire relatif aux incidences financi�res n�es de l�abrogation du 87 bis. Toutefois, du c�t� du gouvernement, on a pr�f�r� ne pas trancher d�finitivement la question, ajoute notre source, �tant que l�autre groupe de travail, celui charg� d��laborer le dossier de la Fonction publique, n�a pas conclu ses travaux�. En somme, il ressort de la r�union tenue dimanche dernier que cette question de la r�vision du 87 bis est loin d��tre r�gl�e d�finitivement, et ce, dans la perspective de la soumettre � la prochaine tripartite. Bien au contraire, le blocage demeure entier d�autant que plusieurs raisons tant endog�nes qu�exog�nes au gouvernement plaident en sa faveur. Ainsi, tout a commenc� lorsque le directeur g�n�ral de la Fonction publique et � la surprise g�n�rale avait d�clar� que �la r�vision du 87 bis n�est pas pour demain�, sachant que M. Djamel Kharchi pr�side le groupe de travail traitant de la relation entre le 87 bis et le secteur de la Fonction publique. A cela s�ajoutent les propos tenus il y a quelques jours par le ministre du Travail et de la Protection sociale et rapport�s par la presse qui vont dans le m�me sens que ceux tenus par le directeur g�n�ral de la Fonction publique. Sur un plan externe, il est important de signaler que l�avant-projet de loi de finances 2006 n�a souffl� mot sur une �ventuelle r�vision � la hausse du budget de fonctionnement contrairement au budget d��quipement qui a connu, quant � lui, une hausse de 25 %. A tout cela s�ajoute l�inattendue position du FMI qui a exprim� son hostilit� � toute augmentation de salaires. Question : la tripartite pr�vue � la fin d�cembre prochain est-elle compromise ? C�est toute la question qui se pose d�sormais au sein du monde du travail. A. B. L�UGTA r�pondra au FMI Les propos tenus avant-hier par des experts du Fonds mon�taire international (FMI) � l�occasion d�une conf�rence de presse tenue � l�h�tel El-Aurassi et lors de laquelle ils ont exprim� leur hostilit� � toute r�vision des salaires n�ont pas laiss� indiff�rente la Centrale syndicale. Selon des sources proches de cette derni�re, il est attendu, d�ici mercredi prochain, une d�claration � travers laquelle la direction nationale de l�UGTA rendra publique une d�claration. Selon notre source, �l�UGTA usera de son droit de r�ponse pour apporter la contradiction aux propos tenus par les membres de la d�l�gation du FMI�. A. B.