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�LECTIONS PARTIELLES A TIGZIRT
Face aux multiples probl�mes, que vont proposer les candidats ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 10 - 2005

En plus de la situation socio�conomique et s�curitaire handicapante dans laquelle se d�bat tout le pays, la r�gion de Tigzirt-sur-mer souffre de certains maux caract�ristiques. Des maux qui p�sent lourdement sur le destin et le d�veloppement de la soci�t� civile et qui lui conf�rent une image atypique parmi ses voisins. La commune de Tigzirt-sur-mer renferme des potentialit�s naturelles non n�gligeables susceptibles d�assurer son d�veloppement.
Elle est � la fois une ville touristique qui poss�de une importante bande littorale et culturelle de par sa nature d�une cit� historique et arch�ologique riche en vestiges et autres ruines romaines mais qui demeurent � ce jour budg�tivores. La population de la cit� baln�aire vit essentiellement du fonctionnariat, du petit commerce qui frise plut�t l�usure que l�opulence et de l�argent des retrait�s et des �migr�s de France, notamment. Les potentialit�s naturelles et culturelles ne sont non seulement pas d�velopp�es mais partiellement perverties m�me. Aussi, en perspective de la campagne �lectorale des �lections partielles du 24 novembre prochain, nous avons demand� aux citoyens de Tigzirt d�exprimer leurs pr�occupations. Ceux-ci s�inqui�tent surtout du manque de ma�trise des fl�aux sociaux g�n�r�s par le ch�mage, la prolif�ration abusive des bars et de points de vente d�alcool et tous les vices qui en r�sultent tels que la violence, le tapage diurne et nocturne ainsi que les r�seaux parall�les de la prostitution qui �cument la r�gion. A propos de cette derni�re, par exemple, les prostitu�es d�ambulent du matin au soir dans la ville avec leur tenue provocante et parfois presque � demi-nues au point que les riverains ne peuvent plus se tenir � c�t� de leurs parents � leur passage. Mais partant du point de vue �conomique, la ville ne pourra pas se passer d�elles du fait que le sexe et l�alcool font partie int�grante du tourisme � travers le monde et si Tigzirt souhaite avoir cette dimension, elle doit se soumettre et accepter cette ran�on de la gloire. D�ailleurs, ce milieu, �tranger � la soci�t� locale il y a de cela quelques ann�es, est aujourd�hui, par contre, totalement adopt�. Les g�rants de ce nouveau commerce ont r�ussi � faire b�tir un certain �quilibre �conomique local sur la pr�sence des prostitu�es. Elles sont d�pensi�res et font marcher les boutiques de pr�t-�-porter et de produits cosm�tiques, les pizzerias, les salons de coiffures pour dames, jusqu�aux stations de services et la profession de chauffeur de taxi. Aujourd�hui, rares sont les citoyens qui contestent carr�ment et activement leur pr�sence dans la ville mais tous d�plorent le comportement ostentatoires de ces derni�res. A Azeffoun, par exemple, une ville situ�e � quelques encablures � l�est, qui a plus d�h�tels de luxe que Tigzirt, il n�existe pas le moindre comportement provocant des prostitu�es. Elles sont en nombre r�duit et circulent dans la cit� librement mais en tenue respectable. Il est d�ailleurs difficile de les reconna�tre parmi tant de femmes et jeunes filles vaquant � leurs occupations. L�-bas les filles de joie font tout pour passer inaper�ues. Ce sujet est sans aucun doute celui qui pr�occupe le plus les habitants de Tigzirt et les candidats seront certainement attendus pour s�exprimer et s�engager � le r�guler. Habituellement, le probl�me est occult� autant par les citoyens que par les hommes en course au fauteuil du premier magistrat de la commune. Car, dans ce chapitre � Tigzirt, souvent, le pouvoir des barrons supplante celui des autorit�s ! Dans un autre registre, il est utile d��voquer la situation des mal-log�s qui fait pr�cis�ment l�actualit�. La r�cente distribution des 48 unit�s par la commission d�attribution de la da�ra a soulev� une contestation g�n�ralis�e, ce qui a permis, par ailleurs, la r�v�lation de conditions effroyables dans lesquels vivent des dizaines de familles dans les villages et les deux camps de transit, Ali- Yacine et Cacobatph. Les familles occupent une chambre de 10 m2 chacune qui sert � la fois de salle � manger, de cuisine et de chambre � coucher. Celles de Cacobatph sont pourvues de sanitaires qui font aussi partie de l�espace r�duit. En revanche, au camp Ali-Yacine, les habitations sont d�pourvues d��lectricit�, d�eau et de sanitaires. Cet enfer se trouve � quelques m�tres du si�ge de l�APC. La jeunesse constitue une frange importante de la soci�t� � Tigzirt. N�anmoins, elle est livr�e � elle-m�me. Sur tout le territoire de la localit�, il n�existe pratiquement aucune structure de loisirs, d�accompagnement ni d�orientation. Le vide a fait d�elle une proie facile de la petite d�linquance et des fl�aux sociaux. De plus, comme cit� plus haut, la ville ne manque pas de lieux de perdition. Le mouvement associatif cens� encadrer la vie de cette jeunesse est aujourd�hui totalement anasth�si� par le pouvoir local et ses relais. La da�ra de Tigzirt, selon une source officielle, a enregistr� la naissance d�environ 80 associations � divers caract�res, ces derni�res ann�es. Sur le terrain, cependant, ce corps associatif demeure �vanoui et ne manifeste aucunement sa pr�sence en d�pit de la d�gradation inqui�tante de la situation sociale, culturelle et humaine dans cette cit� baln�aire. A peine une association voit le jour qu�elle est aussit�t noyaut�e et disloqu�e. Les responsables de la st�rilisation de la soci�t� civile agissent dans l�ombre et l�opacit�. Ils font tout ce qu�il y a en leur pouvoir pour maintenir � leur merci la population et g�rer ensuite, comme bon leur semble et � la limite de leur club ferm�, l�argent et le foncier, entre autres, de la collectivit�. La situation �voluera-t-elle avec les futurs locataires du si�ge de l�APC ? La soci�t� civile sera-t-elle associ�e dans la gestion des affaires courantes ? Un autre cas de figure qui d�montre la faiblesse de nos ex-repr�sentants est sans aucune doute l��tat actuel de l�unique h�pital de Tigzirt, h�rit� de l��poque coloniale et d�une capacit� de 55 lits tous services confondus, il est le seul dans sa cat�gorie dans toute la wilaya de Tizi-Ouzou � n�avoir connu aucune extension depuis l�ind�pendance. Plusieurs victimes ont trouv� la mort � sa porte dans des circonstances banales et ma�trisables de nos jours, faute d�un service de chirurgie et de m�decins sp�cialistes. Une assiette de terrain de pr�s de 8 000 m2 a �t� d�gag�e depuis des ann�es pour la construction d�un h�pital public mais qui n�a fait objet d�aucune �tude pr�alable � ce jour. Le futur maire va-t-il se battre pour r�parer le tort ? Enfin, il existe encore de nombreux probl�mes sur lesquels les citoyens souhaitent �couter les candidats s�exprimer et s�engager � apporter des solutions tels que les espaces verts dans les quartiers, les parkings, le squat des trottoirs par les commer�ants, la gestion catastrophique de la saison estivale, l��clairage public dans la p�riph�rie urbaine, le port en construction dont la livraison ne cesse de s��loigner dans le temps, le mus�e de wilaya pr�vu � Tigzirt et qu�on n��voque plus, ou encore la cr�ation d�une zone d�activit�... A vous messieurs les candidats !

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