A deux ann�es de l�entame des 9es Jeux africains, le d�cret portant cr�ation du comit� d�organisation de ces joutes, par abr�viation �COJA�, promulgu� par le conseil du gouvernement, le 20 juillet dernier a �t� publi�. A la lecture des 31 articles de ce document, il s�av�re que des changements ont �t� apport�s par rapport au d�cret relatif au 10es Jeux sportifs arabes 2004 d�Alger que nous prenons comme point de rep�re. En rapport avec la r�alit� v�cue en 2004, les prochaines joutes de 2007 seront pr�par�es sous un autre angle. Tout d�abord, il n�y a pas de trace du comit� de parrainage et de suivi du Conseil sup�rieur des sports en Afrique (CSSA). La raison est que ces jeux de 2007 sont sous le parrainage du CSSA qui est une structure de l�Union africaine (UA) contrairement aux Jeux sportifs arabes organis�s par la Ligue arabe o� il n�existe pas de structure sportive en son sein, ce qui a engendr� la cr�ation de ce comit� de suivi et de parrainage. Parmi les changements constat�s, figurent ceux la cr�ation d�un conseil ex�cutif (article 6), la r�duction du nombre de commissions sp�cialis�es et permanentes (13) et d�un comit� national de soutien et de suivi (chapitre 4), est pr�vu pour r�unir toutes les conditions mat�rielles des autorit�s nationales et locales. D�tail. Toujours pr�sid� par le Chef de gouvernement (article 01), le comit� comprend, le conseil ex�cutif, une direction g�n�rale des jeux, des commissions sp�cialis�es et un secr�tariat g�n�ral. Pour le conseil ex�cutif, c�est un changement lexical par rapport au haut comit� d�organisation mais il y a les m�mes pr�rogatives � savoir la pr�paration des infrastructures, �quipement sportifs et moyens mat�riels, la r�union de tous les, les conditions de s�curit� et de s�jour pour les participants, l��tude et l�adoption avec les organismes nationaux et �trangers tous les accords et conventions de parrainage des comp�titions et manifestations pr�vues lors de ces jeux. Par contre, la direction des jeux, pr�sid�e par un cadre sup�rieur de l�Etat, sera charg�e de la coordination des activit�s des commissions permanentes et du secr�tariat ainsi que la coordination avec les organismes nationaux et ceux continentaux. En outre, le recrutement et la r�mun�ration du personnel seront de son ressort. Contrairement aux Jeux arabes o� ce point omis, a caus� bien des d�sagr�ments. Du c�t� des commissions sp�cialis�es, l�exp�rience des Jeux arabes a �clair� les l�gislateurs dans le sens d�une r�duction sensible de leur nombre qui est pass� de 19 � 12. Zoom. Trois nouvelles commissions, ont vu le jour. Il y a celle de l�organisation sportive qui remplace l�importante commission ex�cutive des Jeux arabes, ensuite celle de la sant�, de l�hygi�ne et lutte antidopage Enfin, la commission de l�animation des activit�s culturelles, des c�r�monies d�ouverture et de cl�ture. Cependant, les volets relatifs � l��thique, au fair-play, � la documentation, des multim�dias, des supporters, des accr�ditations semblent occult�s ou dilu�s dans les activit�s de ces dites commissions. Concernant les accr�ditations, les multim�dias, l�h�bergement et la restauration, il faudra s�rieusement les prendre en charge pour ne pas revivre les m�mes situations des Jeux arabes. Comme les infrastructures sportives et d�h�bergement sont op�rationnelles depuis les Jeux arabes de 2004, il faudra que la composante humaine de tout le comit�, du sommet � la base soit filtr�e pour esp�rer un bon d�roulement de ces joutes. En attendant ce strict choix des hommes, une cellule de pr�paration s�active depuis quelques semaines d�j�.