Les derni�res statistiques avanc�es par le minist�re de la Sant� et de la Population font �tat de 676 cas de sida d�clar�s dont 34 nouveaux cas en 2005 et 1868 personnes s�ropositives. Le taux de la moyenne de propagation du virus en Alg�rie est de 0,07%, selon les d�clarations de Amar Tou lors de l�ouverture de l�Atelier r�gional pour l�habilitation et l�appui des personnes vivant avec le VIH en Afrique du Nord et au Moyen-Orient qui s�est ouvert hier � Alger, et ce, jusqu�au 16 novembre. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Cet atelier constitue un cadre r�f�rentiel sp�cifique aux besoins des personnes vivant avec le virus VHI qui entre dans le cadre de l�engagement de l�Onusida � diminuer l�impact de la maladie et prendre en charge les personnes d�j� atteintes du virus. �La lutte contre le sida est l�affaire de tous�, s�accordent � d�clarer les diff�rents participants aux travaux de cet atelier dont le principal objectif est celui de renforcer les capacit�s et l�implication active des personnes concern�es � tous les niveaux et plus particuli�rement le d�veloppement des moyens de pr�vention. En Alg�rie, la mobilisation du gouvernement s�est traduite sur le terrain par l�ouverture de centres � travers les 48 wilayas assurant la gratuit� du d�pistage et des analyses ainsi et garantissant l�anonymat des patients, et ce, depuis 2004. Cependant, les chiffres avanc�s par le minist�re alg�rien restent acceptables pour ce qui est des cas recens�s de sid�ens mais demeurent loin de la r�alit� pour les cas des s�ropositifs. A ce sujet, Amar Tou pr�cise que �pour ce qui est du nombre de s�ropositifs en Alg�rie, on ne peut pas le d�terminer avec pr�cision, malgr� la gratuit� et l�anonymat assur�s par nos centres install�s � travers toutes les wilayas�. Par peur ou par ignorance, les gens ne sont pas toujours favorables pour effectuer des tests. La prise en charge des malades d�clar�s ne pose plus probl�me en Alg�rie et le ministre de la Sant� affirme que le traitement de ces personnes est totalement pris en charge par l�Etat et est en m�me temps disponible. Pour sa part, le ministre de la Solidarit� et de l�Emploi, le Dr Djamel Ould Abb�s, prenant part aux travaux de cet atelier, a soulign� qu��on ne peut pas combattre efficacement le sida en s�attaquant seulement � l�aspect m�dical, il est n�cessaire d�assurer un accompagnement psychologique et social�. Le minist�re de la Solidarit�, avec toutes les agences sous sa tutelle, s�est engag� � apporter son concours et accompagner les personnes vivant avec le VIH pour les aider � cr�er leur entreprise, � b�n�ficier de micro-cr�dits ou � �tre ins�r�es dans un dispositif d�emploi et de solidarit� que le minist�re g�re. �Nos maisons des associations � travers le territoire national seront mises � disposition des associations de malades pour des r�unions, des s�ances de sensibilisation ou des formations�, a ajout� le ministre.