Des milliers d��l�ves, tous niveaux confondus, subissent les cons�quences d�sastreuses du manque d�enseignants dans les �tablissements scolaires de la da�ra de Bouandas. Le manque enregistr� au niveau des CEM et des deux lyc�es que compte cette r�gion, situ�e � 70 kilom�tres au nord de S�tif, touche principalement l�enseignement des langues �trang�res. Le d�ficit de l�encadrement p�dagogique au niveau des �coles primaires, quant � lui, n��pargne aucune discipline. L�inspecteur de l��ducation de la da�ra de Bouandas avance le chiffre de 80 postes vacants, 28 d�entre eux concernent l�enseignement de la langue fran�aise. Renseignement pris, il s�av�re que le probl�me est d� aux derni�res dispositions de la tutelle, prises en d�but de l�ann�e scolaire en cours, et qui stipule entre autres, l�application de nouvelles mesures en mati�re de recrutement des professeurs et des instituteurs. En effet, la tutelle exige des postulants une licence d�enseignement. Les parents d��l�ves, pour leur part, ont bien re�u ces mesures, croyant au d�but, d�clare le pr�sident de l�association des parents d��l�ves du CEM d�Amagon �que ces nouveaux crit�res de recrutement allaient dans le sens de l�am�lioration des prestations p�dagogiques, mais le manque terrible de dipl�m�s sp�cialis�s en enseignement dans notre r�gion enclav�e a montr� les limites de ces nouvelles directives�. Pour faire face � ce probl�me crucial, il est utile de rappeler que les responsables des �tablissements scolaires, faisaient appel dans les ann�es pr�c�dentes aux services de toutes sortes de dipl�m�s universitaires, qu�ils embauchaient dans le cadre de la suppl�ance. En attendant les solutions � cette situation inqui�tante qui hypoth�que l�avenir des �coliers, coll�giens et lyc�ens, un climat de tension r�gne dans toutes les communes de Bouandas. Les parents d��l�ves ont proc�d�, en cette fin de semaine, � la fermeture de l��cole primaire Ma�zouzi- Lakhdar, situ�e au chef-lieu de da�ra. �C�est le seul moyen qui nous reste pour faire entendre nos voix � la direction de l��ducation qui fait la sourde oreille � nos dol�ances�, explique l�un des contestataires. Le secteur de l��ducation au niveau des communes de Bousselam, A�t-Khelad et A�t- Tizi, souffre de plusieurs carences li�es � la d�gradation des infrastructures et l�absence d�autres prestations, � l�instar du ramassage scolaire rendu plus qu�indispensable par l��loignement des villages. Aussi, plusieurs �tablissements ne disposent pas encore de cantine, comme c�est le cas du CEM de A�n-Dockar. Les potaches de Bousselam sont en attente d�un lyc�e depuis des ann�es. Les travaux de r�alisation de cet �tablissement tra�nent depuis quatre ans pour des raisons que seuls le responsable du projet et les autorit�s locales connaissent.